Il y a cent ans, le caporal Coutheillas…(6)

MarcelinJournal de Marcelin Coutheillas 10 octobre 1914
10 Octobre            Cette nuit, il est tombé une pluie glaciale sur le petit poste. Nous avons entendu à une centaine de mètres la reprise de Monchy à la baïonnette. Après sept nuits sans sommeil, la fatigue est telle que nous dormons malgré tout, à même la boue. Quand le jour se lève, nous rentrons à Pommier, où on nous fait creuser des tranchées toute la journée. Arrivé au cantonnement, je m’endors comme un loir. A mon réveil, j’apprends des infirmiers que Maximin est mort. C’était un bon camarade.

Entre le 11 et le 21 octobre, c’est la routine. Bombardement, tranchées, repos, bombardement, tranchées….
A suivre
Prochaine édition le 22 octobre

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