Bricoles sans suite et non démoralisantes

On m’a dit que récemment, mes textes étaient plutôt démoralisants.
Démoralisants ? Parce que, le moral, vous l’aviez, vous ?
Ah bon ?
Alors voici quelques bricoles non démoralisantes.

Deux films en deux jours

En deux jours, je viens de revoir deux films, un vieux et un récent, deux comédies pleines de charme, réalisées à 70 ans de distance, par deux des plus grands réalisateurs américains, sur des scénarios écrits par deux artistes juifs ostracisés l’un par McCarthy et l’autre par #Metoo, avec deux comédiennes adorables et deux jeunes premiers de leur temps, tournés en décors naturels dans les deux villes qui, en dehors de Paris, sont mes préférées, Rome et New York.

Vous avez deviné sans doute : ces deux films sont Vacances Romaines et Un jour de pluie à New York, l’un réalisé par William Wyler sur un scénario de Dalton Trumbo, l’autre par Woody Allen sur son propre scénario, l’un avec Audrey Hepburn et Gregory Peck, l’autre avec Elle Fanning et Timothée Chalamet, l’un à Rome dans le Centro Storico, l’autre à Manhattan dans le Village et Upper East Side. Les deux films sont des comédies. Elles présentent de nombreuses différences : l’une est une comédie romantique en noir et blanc, l’autre, une comédie sophistiquée en couleur, mais les deux films sont charmants et drôles, on en sort heureux, optimistes et légers, avec en plus une sacrée envie de retourner manger une glace Piazza di Spagna  et se balader encore une fois à Central Park.

Un conseil de beauté de Jean Yanne

Il vaut mieux avoir l’âge de ses artères que l’âge de César.

Une étude sociologique par Nicolas Baverez

Le temps libéré par les 35 heures, c’est de la violence conjugale et de l’alcoolisme en plus.

Un avertissement de Michel Audiard

Un barbu, c’est un barbu. Trois barbus, c’est des barbouzes.

Une prédiction de Charles Peguy

Le triomphe des démagogues est passager, mais leurs ruines sont éternelles.

Une comparaison d’Alphonse Allais

Moi, je suis un type dans le genre de Balzac ; je bois énormément de café.

2 réflexions sur « Bricoles sans suite et non démoralisantes »

  1. Jim n’arrivant pas à distinguer sur le Captcha un passage piéton d’un paquebot transatlantique, il me prie de transmettre pour lui le commentaire qui suit :

    Le captcha me refusant systématiquement l’accès depuis ce matin pour adresser mes commentaires savoureux, je les adressent ici au rédacteur en chef pour qu’ils apparaissent nom d’une pipe:

    Allais disait que Satie pratiquait un art ésotérik.

    Et puis cette bricole, en fait un proverbe cité par la Bougie du Sapeur, le seul journal bissextile, tout comme les jeux olympiques d’ailleurs:
    « Si une mouette te chie sur la tête, remercie le Ciel que les vaches ne volent pas. »

    Bonsoir

  2. On attribue à Erik Satie quelque chose d’approchant, d’antérieur et dont la symétrie est plus réussie : il vaut mieux avoir l’âge de ses artères que l’âge de Cesar Franck.

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