Retour au bureau


Ça, c’est la photo prise du bureau que j’ai choisi pour ma séance d’écriture d’hier matin, vendredi 4 août. Il est dix heures, la table est de travers, mais la vue est si belle.

Comme à chacun de mes passages dans l’un de mes nombreux bureaux, terrasse de café ensoleillée, sombre arrière-salle de bistrot, chaise longue ombragée du Luxembourg, place publique sans travaux en cours, je me dis que c’est une vraie chance d’habiter ici.

10 réflexions sur « Retour au bureau »

  1. Trump, ce n’est pas un marronnier, c’est une plante persistante. Sur le Donald, j’ai tout dit. Les Américains n’ont pas voulu m’entendre : ils s’apprêtent à le réélire. Alors qu’ils se démerdent sans moi. Non mais !

    Hidalgo ne trouve aucune grâce à mes yeux, mais je ne peux sans arrêt écrire le même article. D’ailleurs, en réfléchissant, je commence à penser que l’aménagement des abords du Panthéon, que j’avais célébré après l’avoir choisi comme bureau l’autre matin, n’est pas de son fait . La preuve, on n’y trouve aucun endroit pour garer son vélo, aucun séparateur « en granit véritable et massif » pour protéger les automobilistes de l’agressivité des cyclistes, aucune peinture au sol, aucun panneau d’affichage pour célébrer l’action sociétale de la Mairie, à se demander si quelqu’un d’autre qu’elle n’a pas l’autorité sur cette place.

  2. Il y a presque 10 ans, en Novembre 2013, paraissait dans les kiosques un nouveau journal, le JDC, dont l’un des premiers articles s’intitulait « ma table de travail », une description qui relatait notamment le désordre de ce qui se trouvait dessus (à voir dans « archives » en bas). Que de chemin parcouru depuis et surtout que de changements dans la forme comme dans le fond du JDC. Le bureau d’aujourd’hui a fait place nette au désordre et ne sert plus à rien d’ailleurs car ce n’est plus sur lui que se compose le JDC comme c’est écrit au-dessus. Le contenu du journal a évolué aussi. Certains marronniers ne font plus la une: Trump par exemple, le JDC n’en parle plus alors qu’il y a de quoi plus que jamais en ce moment, préférant garder ses flèches pour Mme Hidalgo, des flèches à pointes en caoutchouc parfois comme cette fois pour raison raisonnée. Non mais, ce virage nous inquiète. Moi je dis attention! Faudrait pas que la ligne éditoriale du JDC prenne la tournure de celle du JDD. Attention!

  3. La statue qui figure sur la photo est celle de Pierre Corneille, pas celle d’Hidalgo… pas encore…
    Prions, mes frères !

  4. Merci pour ces précisions.
    Je ne mourrai pas idiot.

    et vive la planche à roulettes sous l’oeil bienveillant d’Anne.

  5. @Guy C’est seulement un dièdre formé de deux demi-plans, tous les deux légèrement inclinés sur l’horizontale de manière à présenter deux surfaces permettant à la jeunesse estudiantine ou voyageuse de se reposer quelques instants au soleil et/ou de se restaurer avant de repartir vers son dur labeur ou son Grand Tour.
    Ces plans sont réalisés en planches légèrement disjointes pour permettre à l’eau atmosphérique et aux miettes de sandwich de tomber au sol et de nourrir ainsi les pigeons et les rats préservés par la Mairie de Paris.
    Cet aménagement, plutôt réussi et pour un cout probablement raisonnable, donne à cette place un aspect jeune, estival et studieux, ce qui est la moindre des choses quand on considère qu’à proximité quasi immédiate se trouvent la Bibliothèque Sainte Geneviève, les Lycées Henri IV, Louis le Grand, Saint Louis, la fac de droit, la Sorbonne, Normale Sup, les Arts Déco, l’École des Mines et j’en oublie sûrement.
    Comme quoi mon opposition aux réalisations de Mme Hhidalgo n’est pas systématique. Elle est raisonnée.

  6. Merci Jimi
    Une initiative sympathique mais pas beaucoup d’amateurs pour l’instant.
    Installation pas terminée je pense.
    A suivre donc.

  7. C’est quoi cette plateforme devant ?
    Une scène pour un quatuor de violonistes ?
    Ou c’est ma vue qui baisse ?

  8. Un peu custumise par Notre Drame de Paris ton bureau….

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *