On entend souvent que l’écologie est devenue radicale.
C’est pas pour dire, mais moi, je dirais plutôt que c’est la radicalité qui est devenue écolo.
On entend souvent que la presse est à l’image de la société.
C’est pas pour dire, mais moi, je dirais plutôt que c’est la société qui est à l’image de la presse.
On entend souvent que les élus sont déconnectés de la réalité des Français.
C’est pas pour dire, mais moi, je dirais plutôt que les Français sont déconnectés de la réalité du monde.
Mais bon, quand je dis ça, je dis rien…
Le texte d’origine de « C’est pas pour dire » ne parlait pas de la guerre, mais de la dérive dans la façon de comprendre les événements et d’y réagir. Lariegeoise qui, à juste titre, a trouvé que mes remarques étaient un peu « vieux-con-screugneugneu », a réagi en nous rappelant les avatars du temps de notre jeunesse, Poujade, Marchais…, et que ce n’était pas tellement mieux il y a 1/2 siècle.
Mais par mes brèves de comptoir, je voulais évoquer une dérive beaucoup plus récente, et ce n’est pas le regret de l’ancien temps que j’exprimais, mais le regret d’hier, à la rigueur d’avant-hier.
On peut toujours faire référence à la guerre, surtout quand elle est bête et inutile, pour exprimer le sentiment qu’il y a toujours quelque chose de pire que l’écologie militante, la presse débilitante, la bêtise ambiante.
Des guerres, qu’elles soient bêtes et inutiles ou inévitables et efficaces, à un instant donné, dans le monde, il y en a toujours eu et il y en aura toujours. C’est selon sa position sur la planète que l’on considère qu’une époque est bonne ou mauvaise.
Penser d’abord à soi ? D’accord, d’accord. Moi non plus, je ne connais personne qui soit parti se battre pour défendre l’Ukraine. Mais en 1939, les Français ne voulaient pas « mourir pour Dantzig ». Ils ont bien fini par y aller quand même.
Le pacifisme et les démocraties sont toujours défiés par le totalitarisme. De ce côté-là, notre époque parait assez bien servie.
Cela me semble une réaction humaine et sage de penser d’abord à nous; d’ailleurs, je ne connais personne qui soit allé se battre pour défendre l’Ukraine.
Ici, en France, on a tendance à borner notre interprétation des phénomènes aux limites de l’hexagone et ses quelques miettes disséminées outre-mer, c’est pas pour dire mais il est bon de rappeler parfois que l’humanité ne se limite pas à l’étroitesse des esprits hexagonaux.
Bien sûr, ce que dit L’Ariégeoise est tristement vrai. A une différence près : nos enfants ne sont pas allés se faire tuer dans des guerres aussi bêtes qu’inutiles. Rien que pour ça, je trouve notre époque mieux que les précédentes.
C’est pas pour dire , certes Sandrine nous les brise, mais Jose le moustachu qui démontait les mac do?
C’est pas pour dire , certes cnews et RMC, sont un peu mono maniaques, mais l’Humanite à ses grandes heures anti capitalistes?
Certes la classe politique actuelle est niveau cours moyen , mais pas moustachu celui ci, le grand défenseur des petits commerçants, qui faillit mettre à bas la 4 eme république?
Tout ça pour dire, que rien ne change, ce n’est ni mieux , ni plus mal qu’avant…
Ni plus ni moins radical : visible , audible , amplifié certes, mais qui lâcherait son smartphone?
C’est pas pour dire, mais moi je pense que la presse, les élus et la société ont perdu la boule. L’humanité est en péril, mais c’est pas pour dire.