Marre de l’exégèse décortiquante ?

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Morceau choisi 

Il serait fastidieux d’énumérer chacun de ceux dont la vie s’est consumée au jeu de dames, aux boules, ou à se faire rôtir le corps au soleil. Ne sont pas oisifs ceux dont les plaisirs impliquent une kyrielle d’activités. Ainsi, personne ne doutera de l’énergie considérable déployée à ne rien faire par ceux que captivent d’inutiles recherches littéraires, lesquels sont légion de nos jours, même chez les Romains. Ce fut d’abord une maladie des Grecs que de se demander le nombre de rameurs dont disposait Ulysse, ou laquelle avait été écrit en premier, de l’Iliade ou de l’Odyssée, puis si elles étaient d’un même auteur, et autres fariboles à l’avenant, que l’on gardera pour soi sans rien y gagner en richesse intérieure ou que l’on publiera sans passer pour plus savant, mais seulement pour plus pédant.

Sénèque – De la brièveté de la vie – Livre XIII

Et paf ! 

Une réflexion sur « Marre de l’exégèse décortiquante ? »

  1. Si rien ne se crée tout se perd. Peu de souhaits volages mênent à des découvertes importantes que dans l’intentionnalité de comprendre ce qui se vie et cela dans le relationnelle. Il est important que la position des protagonistes soit dans une position non équivoque de correspodance des échanges. C’est à dire que les échanges soient comprises dans la position que chacun a pris dans l’échange. Même s’il n’y a rien de forcé un effort est fait pour prendre cette position, cependant lorsqu’il n’y a pas de reconnaissance de notre position, l’abort relationnelle vas stagné et peu d’engagement en résulte. La conscientisation ne peut résulté que d’une position non équivoque.

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