Dernière heure : Sauf imprévu, demain matin 6 novembre, le lever du soleil à Paris se produira à 7h46. C’est pourquoi vous devrez attendre jusqu’à 7h47 pour connaitre la fin de cette Sacrée soirée !
Sacrée soirée !, c’était un titre provisoire, un « working title », comme dit Hollywood.
À moi, il fait un peu trop penser à une pièce de Boulevard ou, pire, à une émission de variété. J’aurais dû le changer il y a longtemps, mais je n’en ai pas eu le temps, et maintenant, il est un peu tard.
J’aurais pu, bien sûr, l’appeler Le diner de cons, mais, vous l’aurez remarqué, je ne prends pas mes personnages pour des cons (D’accord, Gérald est un imbécile, mais ce n’est pas la même chose). De plus, je ne crois pas que mon confrère Francis Veber aurait été d’accord.
Je n’aurais pas pu l’appeler Le Diner de Têtes, parce que de manière évidente mes héros n’en sont pas, des têtes, et que j’ai trop d’admiration pour Jean Anouilh pour lui piquer un titre.
Le Diner ? La brièveté de ce titre donnerait, je pense, à ce texte une sorte de solennité qu’il n’a pas, un peu comme Le Souper, titre qui, lui, convenait parfaitement à la rencontre Talleyrand / Fouché.
Le Diner de la Place des Vosges ? Plus précis que le précédent, mais tout aussi solennel, ce titre ne conviendrait pas davantage à ma foire d’empoigne.
Blind dinner ? Ça, c’est mieux, plus proche du sujet. Mais sera-ce compris par les foules ? Un diner aveugle ? Un diner à l’aveugle ? Un diner d’aveugles ? Pas très engageant tout ça !
Jeu de massacre ? Pourquoi pas, mais avec l’inconvénient d’annoncer d’entrée la couleur des échanges qui vont se produire durant la soirée.
Tenue de soirée ? Déjà pris et bien pris par Bertrand Blier. Et puis ma soirée n’en a pas, justement, de tenue…
Huis clos ? Je ne veux surtout rien devoir à J.P. Sartre !
Le pont de la Rivière Kwaï ? Le facteur sonne toujours deux fois ? Tintin au Congo ?
J’hésite, j’hésite… Alors, si vous avez une idée, ou même plusieurs — sait-on jamais ? — les commentaires sont là pour que vous les fassiez connaitre.
Merci.