Ecrire ? Oui, mais quoi ?

On peut très bien vivre de sa plume ; ça dépend où on la met
Joséphine Baker

Si vous n’avez pas mal quelque part, inutile d’écrire
Paul Morand

L’Histoire est une suite de mensonges sur lesquels les hommes se sont mis d’accord
Napoléon

Si les gens heureux, comme on le prétend, n’ont pas d’histoire, ils feraient mieux de ne pas nous la raconter
Paul-Jean Toulet

(aphorismes extraits de la collection personnelle de Lorenzo dell’Acqua)

 

7 réflexions sur « Ecrire ? Oui, mais quoi ? »

  1. Quand nous écrivons, nous parlons à notre propre mort, nous l’interrogeons, nous écrivons d’elle, à elle; c’est le secret du langage, une exploration du rire sardonique, ce cri désespéré, victime de vivre, impuissant à nous-mêmes, aux autres, cherchant dans notre mort un absolu inconcevable. Ne pas renoncer à vivre, écrire, c’être mort.
    Amicalement, Olivier.

  2. Très belles citations à retenir Rebecca, surtout celles de Jack London, pour qui j’ai toujours eu un faible, et de Blaise Cendrars, un autre Poète Bourlingueur comme le précédent.

  3. Meme si je pense que le papier toilette se vende plus que le papier imprimé….

  4. Les éditeurs certes vont réduire la voilure,mais surtout les petites librairies souffrent: plusieurs d entre elles sont en grave danger: n est il pas temps de mettre les grandes surfaces , qui se gavent en ce moment à contribution ?

  5. Moi aussi, Lariegeoise, je me fais du souci pour les éditeurs, plus particulièrement pour la quinzaine d’entre eux à qui j’ai adressé un recueil de 30 nouvelles (300 pages) et qui doivent s’en taper la lecture avant de refuser comme ils le prétendent tous. Pour l’instant, seul Grasset m’a répondu, dans les formes habituelles que J-P.M.doit connaitre.

  6. Ecrire, mais quoi? Jack London: « The most beautiful stories always start with wreckage »
    (les plus belles histoires commencent toujours par des naufrages)

    Ecrire, mais pourquoi?
    Jules Barbey d’aurevilly: « Ecrire est un apaisement de soi-même »

    Ecrire mais comment?
    Montesquieu: « Il ne faut pas mettre de vinaigre dans ses écrits; il faut y mettre du sel. »

    Mais la plus belle conclusion revient à Blaise Cendrars: « Ecrire, c’est brûler vif, mais c’est aussi renaître de ses cendres. »

  7. Je m inquiète: apres l échange très ésotérique d hier soir entre les ingénieurs, y a t il une statistique nous permettant de penser que chez eux le à partie du cortex d’évoluee à la logique n envahit pas tout à J+10?
    À propose d écrire:  » courage aux éditeurs qui vont être inondés à la rentrée de journaux de campagne » JPMontal édition rue Fromentin!

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