Dernière heure : Entre l’ours et le pingouin

Dernière heure
Vendredi 27 avril
Entre l’Ours et le Pingouin.

Je ne sais lequel de ces deux personnages m’agace, ou même m’indigne le plus en ce moment :

-l’ancien Président de la République Française ?
ou bien
-l’actuel Président des États-Unis ?

-Monsieur Rondibet du Radada, alias Flanby, alias François Pays-Bas, dit Le Capitaine de Pédalo, dit le Pingouin Suprême, dit le Rigolo des Comices Agricoles, dit l’Intelligence Artificielle de Corrèze, dit Le Mou du Faubourg Saint-Honoré, dit le Tueur flou de Solférino ?
ou bien
-Mister Elephant Trump, le gorille peroxydé du D.C., le présentateur de Fox News, l’amateur de Fake News, le Strauss-Kahn de la Cinquième avenue, l’analphabète de la Maison Blanche, le grabbeur d’employées, l’agent russe en sommeil, l’amateur de professionnelles ?

-Est-ce, autrefois, l’ancien Président de la République Française, quand il valsait en hésitant avec une immigrée Kosovar, quand il livrait à des journalistes appointés des secrets d’État, quand il annonnait ses discours hésitants et ambigus, ou bien aujourd’hui, quand il essaie de réécrire l’histoire de son quinquennat manqué, quand il lance des flèches du Parthe émoussées, quand il déclare que s’il l’avait voulu, lanturlu…, quand il plaisante lourdement et de façon déplacée, mais bien dans la manière d’après-boire d’une réunion de Conseil Municipal, sur le couple Trump-Macron  ?

-Est-ce l’actuel Président des États-Unis quand il mime un journaliste handicapé, quand il écarte le Président du Monténégro pour être devant sur la photo,  quand il tourne ostensiblement le dos à la Chancelière allemande, quand dans une conférence de presse ses réponses, sans logique et pleines de répétitions, aux questions quelles qu’elles soient sont consacrées à critiquer l’administration précédente et l’opposition actuelle, quand en face de son interlocuteur il prend ces allures d’ours mal léché ou de mâle alpha, quand il époussette le revers du Président de la République Française en lui disant qu’il a des pellicules, quand il dit, à son propos et en sa présence, du ton d’un patron parlant de l’un de ses employés préférés : « I like this guy ! » ?

Entre l’Ours-mal-léché-mâle-alpha cherchant constamment à dominer l’autre et le Pingouin hésitant et bredouillant cherchant désespérément à éviter la décision, j’ai des difficultés à décerner l’Oscar du pire.
Bon, allez, je choisis Trump. Hollande, au moins, il n’a plus d’autre pouvoir que celui des petites phrases. Trump, lui, a encore à sa disposition le plus gros bouton rouge de la planète.

2 réflexions sur « Dernière heure : Entre l’ours et le pingouin »

  1. « Bon débarras! Hollande? Mon cul! L’est pas encore mort ce minus » aurait dit Zazie queq’part du côté de Bonne Nouvelle la mal nommée. « Donald mon cul! Il m’interesse pas du tout cet enflé avec sa houpette peroxydée à la con » aurait ajouté Zazie avec son sens de la nuance.

  2. En effet, l’un est un has-been, bon débarras! l’autre un has-become inattendu dont on espère chaque jour qu’il débarrasse le plancher. Et pourtant, n’est-ce pas un vœu pieux? Beaucoup se posent la question, tel ce journaliste américain Thomas Franck, pas genre Fox News du tout, qui dit « je ne sais plus quoi penser de Donald Trump, idiot ou génie absolu? » (Interview dans Le Figaro de ce matin). Et surtout, par qui le remplacer à l’heure actuelle? Pence? Pompeo qui se sent pousser des ailes? Un Démocrate? Ils n’ont toujours pas compris leur défaite impossible, n’ont plus de leader, et sont nuls. Heureusement pour notre curiosité malsaine, le show continue de rebondissement en rebondissement.

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