Les nouvelles aventures de William Shakespeare (1)

Aujourd’hui, 3 mai 2017, ça fait exactement quatre-cent-un ans que Shakespeare est mort.
Ça fout un coup, pas vrai ?

 

5 réflexions sur « Les nouvelles aventures de William Shakespeare (1) »

  1. Surprenant ce désir, cette volonté, de se voir de l’au-delà, de l’éternité, de google earth… de s’écouter dans le qu’en dira-t-on posthume, de se retrouver écrasé et réduit à moins que rien sous la plume d’un romancier, d’un homme de théâtre ou d’un historien…

    L’important n’est-il pas de vivre intensément et pleinement notre passage sur cette planète en nous efforçant d’accoucher des vertus dont nous avons été dotés dans l’au-delà d’où l’on vient comme Socrate nous y conviait par sa maïeutique!

    C’est ici et maintenant que l’humanité doit réaliser tout son potentiel! Ce que vos descendants en feront demain je m’en sacre en tabernak!

    Un ptit coup de Nietzsche pour faire passer les orgies shaekspeariennes s’impose avant de quitter la scène!

    L’idiot heureux!

    Étre qualifié (ou plutôt disqualifié) d’idiot est le fait des autres…
    vivre heureux est notre ressenti perso!

    Je m’sens mieux!

  2. Alors que moi, vois-tu, je préfère la première partie. Surprising, isn’t it?

  3. Merci Rebecca pour cette magnifique citation. La partie que je préfère commence avec : Out, out, brief candle ! Life is a walking shadow…

  4. Oops… Un oubli… C’est le début de la scène 5 de l’acte V dans MacBeth,
    Lorsque MacBeth apprend la mort de sa femme.

  5. Ma citation favorite du grand Chat qu’expire…

    Tomorrow and tomorrow and tomorrow
    Creeps in this petty pace from day to day
    Till the last syllable of recorded time
    And all our yesterdays have lighted fools
    The way to dusty death. Out, out, brief candle!
    Life is but a walking shadow, a poor player
    that struts and frets its hour upon the stage
    and then is heard no more. It is a tale
    Told by an idiot, full of sound and fury,
    Signifying nothing.

    Ou alors, en langue de Molière…
    Demain, le lendemain, et le lendemain,
    Se traîne de jour en jour de ce petit pas
    Jusqu’au dernier jour du temps échu,
    Et tous nos hiers ont éclairé pour des idiots
    Le chemin vers une mort poussiéreuse.
    Éteins-toi, éteins-toi, brève chandelle!
    La vie n’est qu’une ombre mouvante, un mauvais acteur
    Qui, son heure venue, fait le beau et s’agite sur scène,
    Puis tombe dans l’oubli. C’est un conte
    raconté par un idiot, empli de bruit et de fureur,
    Sans signification aucune.

    Superbe.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *