Troisième lettre de Beuzeville

Beuzeville, aujourd’hui

Mon très cher fils,

Je n’ai toujours pas reçu de réponse aux deux lettres que je t’ai envoyées depuis que tu es parti à la ville. Ça me contrarie beaucoup parce que je ne sais toujours pas où tu habites.
Nous aussi, nous avons déménagé, parce que ton père a lu dans le journal que la plupart des accidents de voiture arrivent à moins d’un kilomètre de la maison. C’est pourquoi nous avons trouvé une nouvelle maison un peu plus loin.
Depuis que tu es parti et que ton père passe son temps à cueillir des trèfles dans les prés environnants, j’ai beaucoup de temps et je regarde la télévision. Je dois te dire que j’ai été bien contente d’apprendre l’autre jour sur France 3 Normandie qu’au Texas, on avait refusé de donner une dernière cigarette et un dernier verre d’alcool à un condamné à mort. Le «si strict à tourner » (c’est comme ça qu’ils appellent les juges en Amérique) a dit que c’était contraire au règlement sanitaire de la prison. C’est pas chez nous qu’on prendrait autant soin de la santé des gens.
Enfin, j’espère que cette nouvelle lettre te trouvera en bonne santé là où tu es et où que ce soit.

Ta mère qui t’embrasse très fort et toi de même.

 

 

7 réflexions sur « Troisième lettre de Beuzeville »

  1. « …Houellebecq (son personnage) se soumet, mais ce n’est pas tout le monde, lui! C’est un prof corrompu par l’Arabie Saoudite et tout ce qui se passe à Paris dans son histoire, est ponctué d’explosions, de coups de feu et d’attentats quasi quotidiens… si ce n’est pas la guerre civile, c’est tout comme!… »
    Je ne me souviens pas avoir vu « dans son histoire » quoi que ce soit qui ressemble à une corruption du narrateur par l’Arabie Saoudite (à la rigueur pourrait-on le dire du personnage du doyen, je crois, mais ma mémoire est mauvaise), ni avoir constaté de traces quelconques d’explosifs, ni de coups de feu, ni d’attentats… Nous n’avons pas dû lire le même livre. Tu dois confondre avec The Patriot ou Du Rififi à Paname. Il est vrai que certains affirment que dans un écrit, on ne trouve que ce que l’on y cherche (ou ce qu’on y apporte, je ne sais plus très bien)

  2. Cher Monsieur TOUT LE MONDE qui se fout d’Onfray!

    Houellebecq (son personnage) se soumet, mais ce n’est pas tout le monde, lui! C’est un prof corrompu par l’Arabie Saoudite et tout ce qui se passe à Paris dans son histoire, est ponctué d’explosions, de coups de feu et d’attentats quasi quotidiens… si ce n’est pas la guerre civile, c’est tout comme!

    Ceci dit, chaque livre lu a son interprétation, relu par la même personne c’est une autre interprétation… le sens n’est pas plus dans le texte que le sang du Christ dans le vin de messe! Seulement dans la tête ou sur le bout de la langue de ceux qui le boivent. Le vin n’étant bu que par les curés qui ont droit aux deux espèces, je n’ai pas mis celles avec ceux! Question de Missel!

    Moi, qui ne suis pas de TON MONDE, préfère Onfray à Houellebecq! Bien que les deux soient à prendre avec des tenailles!

  3. Oh la la la la! Keep cool R-J, le temps que j’ajoute une nouvelle couche. Y a rien d’insultant ni d’injuste dans mon propos. Boso a bel et bien existé. Il était même d’origine germanique. Je ne tiens pas ça de « failing @nytimes, @whashingtonpost ou @cnn », ni du @jdc d’ailleurs, mais de Wikipedia tout simplement. Mon imagination débridée et incongrue me laisse à penser que les gènes de Boso se sont transmis dans le temps et l’espace. Mais rassures-toi, je ne vois pas là la création d’une race, d’une ethnie ou de je ne sais quoi qui prêterait à des propos racistes ou injurieux. J’tiens pas à terminer decapité moi le grand soir venu! Cela dit, je crois savoir reconnaître des descendants de Boso, telle cette inoffensive et affectueuse mère Beuzevillaise, ou comme je l’ai écrit plus tôt aujourd’hui ce dangereux pitre de Trump qui est l’épitomé d’un vrai bozo.

  4. Deux remarques de détail sur ce commentaire dont on ne sait jamais de quel degré il est, tout en souhaitant qu’il soit du second :
    1- Houellebecq n’a jamais parlé de guerre civile. Au contraire, il parle de soumission.
    2- ce que pense Michel Onfray, tout le monde s’en fout.

  5. Et voila que Jim en remet une couche!

    Il me semble qu’aux dernières élections américaines, il y avait 2 ‘imbéciles’

    Trump qui s’est aliéné les intellos des 2 côtes…

    et Hilary qui s’est aliénée les ‘Deplorables’ des ‘rust iron states…’

    je ne sais ce que les prochaines élections françaises nous réservent… Fillon et Le pen parlent de guerre civile… annoncée par Houellebcq, le soumis… M. Onfray pense que c’est le sport national des Français!

    Dans un tel contexte, il n’est pas très malin de s’identifier auprès d’éventuels adversaires en ajoutant l’insulte (à caractére génétique, la pire!) à l’injustice!

  6. Attention René-Jean, ne jetons pas le bébé avec l’eau du bain. Le bébé en l’occurrence est Beuzeville et les beuzevillais. La question, à mon sens, que pose ces lettres est celle de la santé mentale de cette naïve mais néanmoins affectueuse mère de famille beuzevillaise. Alors j’ai fait quelques recherches sur internet qui ne manqueront pas d’éclairer les lecteurs du JDC, du moins je l’espère. Le bourg de Beuzeville remonte à loin. Il y est déjà répertorié au 11ème siècle sous le nom de « Bosevilla », c’est à dire « Ville de Boso ». Boso, ou Bozo, ça ne vous dit rien, en langue argotique anglosaxone? Ça veut dire « incompétent person, idiot ». Entre le 11ème siècle et aujourd’hui, à travers les siècles et les mers, le patrimoine génétique de Boso s’est donc exporté dans le Monde tout en se maintenant sur place. And this, mate, is not fake news!

  7. Dommage que ces propos marrants de naïveté soient placés sous la plume (le ‘Pen’) d’une ‘Déplorable normande’! Hilary ne rit plus!

    Le grand soir… vient de l’Ouest!

    Gare à la nuit blanche!

    On verra brun pas rouge!

    Beuzeville n’a pas d’histoire dis-tu… Ses habitants vont t’en chercher!

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *