3 réflexions sur « Tableau 145 »

  1. Bonjour Yveline,
    Je suis flatté par ton intérêt pour ce tableau et j’adhère à ton analyse.
    Mon idée de départ n’est pas forcément de créer un contraste entre des éléments particuliers.
    Souvent, le tableau s’arrête lorsque j’aperçois un équilibre esthétique et thématique, entre les gestes, les couleurs, les accidents et les images.
    En tant qu’artiste, j’essaie de ne pas délivrer au spectateur un bloc univoque d’émotions, et cela passe par un tâtonnement et des étapes, parfois lisibles dans le tableau, qui visent à y infuser, ou y préserver, une certaine polysémie de la réalité. Ce que ta lecture en deux temps illustre bien, je crois.
    Je ne choisis pas tout à fait au hasard telle ou telle image imprimée, mais jusqu’à tard dans le processus, je ne pourrai pas dire lesquelles de ses qualités seront conservées, ni déterminer précisément quelle sera sa fonction dans l’image finale.
    C’est valable pour les collages, mais je me retrouve à faire le même type de recherche dans des tableaux plus figuratifs, à peser les formes, les thèmes, ce qui est montré, ce qui ne l’est pas, parfois le titre que je projette, afin de ramener le pouvoir de suggestion de chaque élément à un sentiment d’ensemble que je souhaite équivoque et fragmentaire.
    J’espère que ceci t’apporte des précisions sur mon point de vue et que de prochaines oeuvres te plairont autant.
    Sébastien

  2. A première vue je suis attirée et saisie par la poésie et la légèreté des couleurs…mais en regardant de plus près, les  » 2 fenêtres ouvertes » ( qui représentent les collages en noir et blanc d’ un avion et d’une radio de poumons) me ramènent brusquement dans la réalité!
    J’aime beaucoup ce contraste, d’ autant plus fort que les 2 techniques sont totalement opposées.
    Est ce ton point de vue Sébastien?
    En tous cas bravo! j’attends avec impatience de nouvelles oeuvres!

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