Que Milène Guermont fabrique une pyramide de 29 mètres de hauteur en profilés métalliques ne me dérange pas du tout. Qu’elle y accroche quelques projecteurs de voiture pour tenter de donner un peu d’épaisseur et de sens à son œuvre, pas davantage. Si elle arrive à la vendre à une municipalité de la Creuse Inférieure pour décorer son dernier rond-point, tant mieux pour elle.
Mais qu’ un membre du service culturel de la Mairie de Paris autorise l’implantation de ce mini-derrick écrasé, de cette pyramide creuse et pointue (faut-il y voir une référence à Louxor ? ) juste à côté de l’obélisque de la Place de la Concorde, ça, ça me choque.
Ce machin à moins de grâce que la grande grue à flèche qui officie au dessus de l’Hotel de Crillon et qu’on voit malheureusement à peine sur cette photo.
On dit que Milène Guermont a subi une double formation : ingénieur et artiste. Eh bien, il est facile de voir laquelle des deux l’a emporté.
La pyramide des phares devrait être démontée le 16 mars, c’est à dire aujourd’hui. Ouf !…
Heureusement, la grue du Crillon est encore là pour longtemps.
Bien d’accord. L’auteure de cette pyramide confond’œuvre d’art et ouvrage d’art, malheureusement sans talent esthétique dans aucun des deux.