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Bon ! Ne nous voilons pas la face : Blind dinner, ce n’est pas l’évènement de l’année littéraire : 39 exemplaires vendus en un peu plus d’un mois ! Malgré une puissante campagne de publicité, un mailing forcené et des rappels nominatifs insistants, et malgré surtout des avis mieux que positifs et non sollicités, les ventes n’ont pas décollé.
Quant à LA MITRO, c’est encore plus inquiétant : 10 exemplaires en quatre semaines ! Bon, d’accord, il n’y a pas eu de campagne de pub ni de mailing forcené, mais quand même ! Dix exemplaires !
Un moment, je me suis demandé si la faiblesse de ces ventes n’était pas due au fait que pas mal des lecteurs du Journal des Coutheillas avaient reçu il y a déjà plusieurs mois un exemplaire de Blind dinner ou de LA MITRO en tapuscrit dédicacé. Dans le même ordre d’idée, une autre pensée m’a effleuré : celle que tous ces textes avaient été préalablement publiés dans le Journal des Coutheillas et donc rendues accessibles gratuitement à tout un chacun. Alors pourquoi dépenser 5 euros pour un truc qu’on a déjà lu ? Mais non, sûr de moi, j’ai balayé d’un revers méprisant ces soupçons de mesquinerie dans le lectorat du JdC.
Pour Blind dinner, je crois que la chose est entendue : on en restera à la quarantaine d’exemplaires. Mais pour LA MITRO, rien n’est encore perdu. Allez ! Un petit effort ! N’attendez pas ! N’attendez surtout pas la sortie du prochain roman, Histoire de Dashiell Stiller, qui est prévue pour dans trois semaines. Achetez et lisez LA MITRO avant ! Après, il ne serait pas trop tard – il est rarement trop tard – mais ce serait nettement moins bien !
A propos du succès mitigé de ta campagne publicitaire, tu n’aurais peut-être pas du te priver de l’aide d’un spécialiste de la communication, même canadien !