Dans le monde de l’édition (10)

Note de l’Éditeur : En raison d’un évènement majeur dans le monde de l’édition, les Corneilles que vous attendiez tous avec tant d’impatience sont reprogrammées pour demain même heure. 

Si les ventes de Blind dinner continuent a stagner à 22 exemplaires, il y a maintenant 6 avis à 5 étoiles dont 4 avis exprimés.
Si je les reproduis intégralement ci-dessous, ce n’est pas pour flatter un quelconque  ego (qui existe, bien sûr, mais qui est bien au dessus des flagorneries), c’est pour donner des idées à ceux qui n’ont pas encore versé leur obole à la vanité de l’auteur mais qui ne SAURAIENT tarder à le faire, n’est-ce pas ? (Les avis sont reproduits dans l’ordre où ils apparaissent sur Amazon.fr ; le nom de leur auteur est celui sous lequel ils interviennent habituellement dans le JdC.)

Bruno – Portrait de groupe avec talent
Une intrigue bien posée, des portraits raffinés, des dialogues ciselés, un humour mordant non dénué de tendresse : voilà un auteur qui a bien du talent !
le genre de livre qui vous fait tourner les pages sans désemparer et où vous retrouvez avec joie ou cynisme vos meilleurs amis, vos fidèles ennemis, et vous aussi, peut-être !
Entre Woody Allen et Iasmina Rezza.

Paddy – Truculent, ce blind dinner !
Roman écrit à l’image d’une comédie de boulevard racontée par l’un des convives avec un détachement non dépourvu d’humour. L’auteur Philippe Coutheillas (un nom à retenir) excelle à créer l’atmosphère d’un microcosme parisien disparate et à dépeindre chacun des participants avec leurs secrets inavouables qui se dévoileront dans un « happening » ravageur jusqu’au cataclysme final.

Raymond GuetteEvocation de souvenirs de discussions animées
Ce livre, écrit dans un style alerte, très humoristique, me rappelle des discussions animées entre amis et parents au sujet de l’épidémie de covid, dans un environnement très éloigné de la place des Vosges.Merci et bravo à l’auteur.

GuyJoutes oratoires musclées mais polies dans un cadre somptueux
Je me joins à notre camarade Raymond. Style pétillant, alerte, enjoué, c’est sympa à lire. On y voit, y entend presque, un exemple de convivialité en milieu bourgeois XXL qui dégénère.
Heureusement, l’inverse existe aussi.

Dernière heure :
« LA MITRO et autres drôles d’histoires », recueil de nouvelles, devrait être disponible incessamment sur Amazon.fr au prix de 5,28€.

 

12 réflexions sur « Dans le monde de l’édition (10) »

  1. Philippe,

    Pour une fois on est d’accord! À partir de cet instant, je n’ouvre plus ton journal et, évidemment, tu n’y verras plus jamais ma trace d’ailleurs très éphémère!

    Bonne continuation… la seule chose que je te reprochais était de n’avoir pas voulu me lire alors que je t’avais lu! Le reste n’est qu’un ensemble de dérives involontaires et subséquentes à cet autodafé de fait!

    Le rideau est tiré et le ban est bien fermé!

  2. Cher René-Jean, je savais qu’en t’interpellant de la sorte je provoquais une réaction de ta part qui ne me surprendrait pas car conforme à ta vocation professorale et bourdieusienne. Permets moi de te dire ma vérité à propos du JDC et de son inventeur, animateur et rédacteur en chef. La création du JDC date de Novembre 2013, bientôt 10 ans et depuis j’attends impatiemment chaque matin de le lire, sauf empêchement, et chaque soirée, sauf empêchement. C’est une fidélité qui est basée sur l’amitié qui me lie à PhC et certainement pas une fascination mais bien un intérêt que j’y trouve à faire des découvertes – lectures, photos, aphorismes, critiques, idées originales ou farfelues, etc – et à y retrouver un club de personnes qui me semblent partager mon plaisir, et cela toujours avec tact, esprit, humour, moquerie parfois, mais jamais d’attaques personnelles. Non, ce club n’est pas composé de béni oui oui, encore moins de donneurs de leçons. Comme tout club qui se respecte, on est libre d’y entrer comme d’en sortir. C’est ton choix d’en sortir, alors je te souhaite sans animosité aucune de continuer ta route comme tu l’entends. Take care!

  3. Maintenant que nous sommes plusieurs à partager le ressentiment venu de l’ouest, et que son auteur semble se retirer, persuadé de notre connivence à lui nuire pour la raison qu’il est éloigné, je suggère que nous en restions là sur ce sujet.

  4. Voila bien des propos qui me rassurent! Mes collègues, spécialistes des communications en ligne, ont raison de penser que le(s) participant(s) éloigné(s) est (sont) bien le(s) con(s) du diner de ceux qui sont en présence physique! C’est sans doute l’une des raisons pour lesquelles on persiste à fabriquer et utiliser de plus en plus d’avions (jets privés et longs courriers) et ce, en dépit de l’intensification du ‘travail et des rencontres à distance!’

    C’est donc parfaitement rassuré sur le sort de tout le monde que je suis heureux de vous tirer ma révérence.

    L’élégance d’une rupture dans ‘l’inaffection’ lorsque la mort se pointe à l’horizon est de montrer que l’on sait partir sans se faire le moindrement regretter! Je suis maintenant convaincu que c’est totalement réciproque! La béatitude quoi!

    Cher JIM adoré,
    Effectivement, j’ai lu Bernard Shaw et j’ai passé toute ma vie active en sachant que cette géniale boutade était probablement derrière la tête des étudiants… Cela m’a gardé humble, Moha! Mais, j’ai lu aussi Bourdieu (que les gens de votre ‘cluster’ ont certainement mis à l’indexe, désirant bruler ses ouvrages et sur qui ils auraient adoré poser les fers rouges de l’inquisition, période de gloire du Catholicisme Royaliste!)

    Pierre Bourdieu, Jean Claude Passeron, Gérard Vincent et les autres ont bien mis en lumière comment certains ‘Grands Faiseurs’ n’avaient réalisé leur carrière que grâce à l’héritage de la culture et des réseaux interpersonnels de leurs parents! D’où l’éloge incessante de leur famille et leur pratique soutenue du culte de l’hérédité!

    Enfin, Mon Jim Adoré (je me souviens encore de nos merveilleuses rencontres en présence de PhC), expliques-moi pourquoi tant de ces gens qui ont si bien réussi en amour comme en affaires, une fois devenus vieux, tiennent tant à écrire et à se faire publier (en conformité avec l’injonction [qu’ils peuvent prendre au second degré] du ‘publish or perish’ des profs d’université) et, et si possible à passer à la télé en se comportant comme des profs répondant aux questions de leurs étudiants?

    Quant à toi, Lorenzo dell’aqua, tu m’as si bien bien eu que j’ai encore un doute (qui s’évanouit rapidement, rassures-toi)! Effectivement, même en regardant au raz de l’océan Atlantique avec de puissantes jumelles je ne vois pas ta tête dépasser l’horizon! Certes, vous avez tous retrouvé le monopole de la plaisanterie! Je vais donc bien dormir sur mes deux oreilles, content d’avoir à jamais quitté la France!

    Un gros merci! jusqu’ici, j’avais encore quelques doutes!

  5. J’ose espérer que tout le monde avait compris que je plaisantais. Ph. ne m’a jamais menacé, et pour cause ! A ceux qui ne me connaissent pas, je précise que je mesure 1 m 90, que je pèse le quintal et que je suis ceinture noire. Or, Philippe est un garçon certes pas toujours sensé mais toujours prudent. Donc, je plaisantais et j’ajouterai même que Ph. m’a gentiment proposé de me défrayer des frais d’achat de son livre sur Amazon car je possédais déjà un exemplaire de la série numérotée de 1 à 20 (le n° 14 précisément) sur papier Velin Extra Dry 12,5 °. Qu’il en soit encore une fois remercié !

    Par ailleurs, je crois avoir déjà clairement exprimé mon profond désaccord avec l’analyse de René-Jean dont je respecte la position mais ne la partage pas. Moi, malgré mes maladresses et mon humour manquant de tact, je ferais tout ce que je peux pour que se poursuivre cette formidable aventure du JdC dont nous profitons tous, et en particulier les collabos. Je dirai à R-J, pour tenter d’atténuer son ressentiment respectable bien qu’excessif, que personne n’est parfait, ni lui, ni moi, ni Philippe. Et telle est la vie, faite, non pas de compromissions, mais de tolérance à défaut de compréhension. « Un ami est quelqu’un qui sait oublier des choses qui se sont passées et se souvenir de choses qui ne se sont jamais passées ». L’auteur de cet aphorisme dont je n’arrive pas à retrouver le nom avait selon moi compris la vie et atteint la sagesse.

  6. Alors Lorenzo ? Pas de réponse à Renejean ? Après tout c,est a toi qu’il parle

  7. Dites-moi Carignan, vous connaissez certainement la fameuse apostrophe de Bernard Shaw: « those who can, do; those who can’t, teach ». C’est tellement vrai!

  8. Lorenzo dell’acqua@

    Violences verbales OU menaces de sévices corporels…

    Je crois que c’est à Talleyrand que l’on attribue la formule (beaucoup d’autres la pensent aussi): « Seigneur Dieu débarrassez-nous des maux physiques, nous, les humains, on se charge des mots moraux! » (souvenir approximatif)

    Les communicologues qui m’entourent sont d’avis que les membres en présence d’une plateforme de télécommunication (blog informatique ou plateau télévisuel) sont généralement mieux traités (diners rencontres con venus où l’on parle en mal des membres éloignés) et se comportent donc plus en ‘bénis oui oui’ que celles et ceux que les circonstances maintiennent à grande distance! Ces experts me semblent donc avoir oublié, dans la formation de leur ‘scientifique opinion,’ la possibilité de l’infiltration reptilienne du terrorisme mafieux qui est beaucoup plus douloureux ‘en présence’ qu’à distance transatlantique!

    Vu tout cela, je crois que tu n’avais pas tort de penser que je doute fort que ce blog familial ne devienne un jour ce lieu de poursuites de conversations passionnantes entre amis égaux dont nous rêvons!

    À lire au son du boléro de Ravel

    René Jean de Carignan

  9. En raison de ses menaces de sévices corporels et du report injustifié de mes propres publications littéraires, je confie au blog, dans l’espoir fou d’amadouer Ph C. furieux de mon silence sur Amazon, ma critique de Blind Dinner que je viens de rédiger cette nuit au lieu de dormir comme un bienheureux et tout le monde.

    On retrouve dans ce Blind Dinner ses deux motifs familiers indissociables, du blocage et de la réitération ; ce goût bien connu du disque rayé. Le roman se présente comme une suite de tentatives, avortées et reconduites autant de fois, pour mener à bien un simple repas, ce lieu de convergence entre le plus primaire besoin animal (manger) et l’apogée du rituel social (la réception).
    Coutheillas ne procède pas autrement. Il démarre une scène ancrée dans une réalité plate (l’arrivée d’un couple chez des amis pour la soirée : on se déshabille, on boit un verre, on échange des banalités), presque palpable, et la mène jusqu’aux limites du possible, aux confins d’une zone cernée par le fantastique (le rêve, l’épidémie de COVID, la mort, les spectres).
    Quel est le fond d’angoisse qui fait de ce diner un cauchemar ? La conscience, de plus en plus nette, qu’il va falloir sortir du code de bienséance. L’enrayement du protocole. Le vernis de la conversation qui craquèle. L’apparition de vérités qu’il devient difficile de nier. Blind Dinner n’est pas une charge contre la bourgeoisie, mais contre un code social autonome, increvable, qui possède ses personnages et dont seul un commando armé, par un bon coup de mitraillette, pourra les libérer. Car c’est bien de libération dont il s’agit.

    Valparaiso, le 26 avril 2023 dans la nuit
    Lorenzo dell’Acqua

  10. @René-Jean. Il pourrait s’agir d’une confusion due à la précipitation des lecteurs du blog. Je me demande en effet si tous ces commentaires dithyrambiques ne s’adressent pas en réalité au seul ouvrage intitulé Blind Dinner que je suis parvenu à trouver sur Amazon : Blind Dinner – Eine sinnliche Orgie, Erotischer Roman Broché de Christine Janson. OK, c’est écrit en allemand ce qui pose quelques problèmes de lecture mais les photos sont intéressantes.

  11. Je suis heureux de voir que tu prends ces commentaires dithyrambiques avec le même degré d’humour que celui auquel tu élevais les injonctions qui les ont sollicités!

    D’autre part, il faut que je te raconte une anecdote que l’on utilise dans les cours de communication inter culturelle pour détendre les étudiants. Pour évaluer les différences de compréhension d’un même code socio-religieux à travers le monde on a exposé des Japonais au Décalogue Biblique. À l’ordre: ‘Tu ne convoiteras pas la femme de ton voisin,’ l’un d’eux a répondu: « Je ne vois pas pourquoi, elle est laide comme un pou! » Se pourrait-il aussi qu’exposé à ma ‘volée de bois d’érable vert’ digne, j’en conviens, d’un gendarme guignolesque désireux de régler la circulation des productions littéraires, tu aies été assez imbu de toi-même (et trop énervé dans ton délire de conquête de marché) pour penser que l’œuvre de Moïse formulée à la seconde personne du singulier généralisé où l’on peut lire en lettres de feu: « Tu honoreras le Dieu d’Abraham, tu ne tueras point, tu ne convoiteras point l’épouse de ton voisin, tu respecteras la liberté d’interpréter et de commenter de tes lecteurs, etc. » comme n’étant exclusivement destiné qu’à ta personne?

    Enfin, contrairement à ce que l’un des membres de ton blog a pu penser que je pensais – il a droit a son interprétation non-freudienne – je tiens à préciser que je n’ai rien contre ton blog ni contre ta personne, ce n’est que cette rubrique: DANS LE MONDE DE L’ÉDITION qui m’inquiète. Sans être le moindrement Freudien ou Lacanien, j’y vois un risque de délire de conquête typique des grands tyrans isolés! Maintenant, ayant compris par cette histoire que c’était ta religion (avec ces mises à l’index et ses autodafés) qui t’interdisait de me lire, je t’y laisse en paix éternelle à tout jamais, ton Dieu n’étant plus le mien!

  12. Les commentateurs ne sont pas encore assez nombreux pour constituer un jury Goncourt. N’attendez pas le mois de novembre !

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