Amélie sur le Pont au Change

temps de lecture  :  2 minutes + vidéo 40 secondes 

J’abordai l’autre jour le Pont au Change. C’était en mars dernier, il faisait beau, il y avait encore peu de circulation, presque pas de touristes et j’étais d’humeur badaude. C’est pas tous les jours…
Un air d’accordéon montait dans le matin calme. C’était une valse, bien interprétée, sans trop de ces fioritures qui font en même temps le charme et la vulgarité du musette. Je connaissais cet air, simple comme bonjour, mais je n’arrivais pas à retrouver son titre ni où je l’avais entendu pour la dernière fois.  En avançant sur le pont, j’avais l’impression de figurer dans un film avec cette valse comme musique de fond.
Un homme était assis sur un pliant. Adossé contre le garde-corps, il jouait d’un accordéon. A coté de lui, posé par terre, un gros haut parleur amplifiait sa musique. Le niveau sonore était agréable, pas trop fort pour ne pas déformer les sons ni agacer le passant, et assez haut pour être parfaitement entendu par dessus le bruit modéré des voitures qui passaient.
Dans les accords de l’artiste, je reconnus soudainement ceux de la musique du film Le Fabuleux destin d’Amélie Poulain. Je restai un moment, immobile, séduit, presque transporté, à écouter cette musique. Puis, après avoir laissé quelque pièce dans la sebille du bonhomme, je repris mon chemin vers le Châtelet.
Quelques mètres plus loin, saisi d’un remord, je revins en arrière pour filmer la scène pendant quelques secondes, me disant que ça ferait une bonne page du matin pour mon journal.
Et voilà…

Mais j’ai quelque chose à ajouter à cette brève scène parisienne. Si vous souhaitez savoir quoi, il vous faudra aller lire mon addendum dans la rubrique des commentaires.

Très romantique valse d’Amélie, du film de Jean-Pierre Jeunet,
Le fabuleux destin d’Amélie Poulain
(2001)

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AMELIE AU PONT AU CHANGE

 

 

3 réflexions sur « Amélie sur le Pont au Change »

  1. He bien reconnaissons nous tous. Le talent semble départagé et évidemment pas toujours considérer venant simplement de la beauté qu’elle évoque. Et pourtant comme disait Aznavour.

  2. Moi aussi je l’ai reconnu, l’accordéoniste.

  3. Après avoir écrit mon article, l’avoir mis en page et programmé, bien sûr j’ai cliqué sur la vidéo pour me rappeler ce moment romantique. J’ai cliqué et re-cliqué et, à force de cliquer, j’ai été intrigué par les mains de l’accordéoniste. J’ai cliqué et recliqué encore, et je crois bien pouvoir conclure que le bonhomme ne joue pas : il fait semblant, l’escroc.
    Comme quoi, il faut se méfier de la première impression. C’est peut-être la meilleure, mais ce n’est pas la bonne.
    En plus, ça fait quatre jours que je ne peux me sortir cet air de la tête.

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