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morceau choisi
Titus Flavius Vespasianus
Vespasien
né en 9, mort de maladie en 79
Empereur de 69 à 79.
Après le suicide de Néron en 68 après J.C., Rome vécut ce que l’on a appelé « l’année des quatre empereurs », qui furent successivement Galba, Othon, Vitellius et Vespasien. Quatre empereurs successifs en une seule année, dont trois catastrophiques pour la paix civile : Galba fut dépecé par la soldatesque, Othon se suicida après seulement trois mois de règne et Vitellius fut massacré par la populace. Arriva enfin au pouvoir Vespasien, qui y resta jusqu’à sa mort en 79.
Vespasien fut un excellent empereur, ramenant la paix civile à Rome et l’ordre dans l’Empire. Mais il ne reste dans nos mémoires que par cet édicule citadin et si pratique, dont on lui attribue l’invention mais qui tend à disparaitre au profit de ces terrifiantes machines à laver que l’on nomme Sanisettes et dont on se demande toujours si elle ne vont pas se 
déclencher au moment le moins opportun. On peut craindre que le souvenir de ce grand homme d’état ne disparaisse définitivement avec la dernière vespasienne du Boulevard Arago.
(…) Son ingéniosité n’était jamais à court lorsqu’il s’agissait d’instituer une redevance, une taxe, des droits, un péage. On rapporte qu’il taxa même la collecte de l’urine par les fabricants de laine, qu’ils utilisaient industriellement comme dégraissant. Moyennant, donc, une redevance, l’artisan disposait devant ses ateliers une jarre ébréchée tout exprès, où les passants avaient la faculté de se soulager ou de vider commodément leur pot de chambre s’ils habitaient au-dessus ou à côté. Comme un de ses conseillers lui faisait part de ses scrupules, Vespasien lui avait mis sous le nez l’argent ainsi récupéré, lui demandant s’il percevait une odeur. De là vient la légende tenace autant que ridicule qui a fait de Vespasien l’inventeur des pissotières. Il n’avait rien eu à inventer dans ce domaine : les cabinets publics payants existaient avant lui, ou chacun pouvait, commodément mais collectivement, satisfaire toute la gamme des besoins naturels. Ces édicules, agréablement décorés et pourvus d’une circulation d’eau, offraient jusqu’à vingt places disposées en hémicycle. Le conductor foricarum en avait la gestion.
Histoire de la Rome antique–Lucien Jerphagnon
Un ami linguiste, grand, blond, Ferdinand de Saussure Noire, m’a signalé que l’intérêt de notre Rédacteur en Chef pour les vespasiennes n’avait rien à voir avec la prostate mais traduisait une passion tardive pour une marque italienne de scooters.
NB : Ce même Ferdinand est le cofondateur avec les frères Emile et André Pont d’une célébrissime École d’Ingénieurs, la fameuse École des Pont et Saussure.
Peut-être que le Capcha a lui aussi un problème de prostate qui le rend irritable. Lariégeoise aurait-elle une intuition à ce sujet? Je brûle d’envie de lire le commentaire de Lorenzo.
Agaçant, hein ?
Si c’est bien reCaptcha qui dysfonctionne, il va falloir faire avec car je n’ai aucun moyen de pression sur ce robot indifférent. Les flatteries, l’argent, les coups, il y est aussi insensible qu’un portillon automatique de la RATP.
ReCaptcha doit avoir une dent contre certains lecteurs, car à moi, ces problèmes ne sont jamais arrivés.
Il faut dire que je ne tape jamais directement mes commentaires sur le blog, mais d’abord sur une feuille WORD suivie d’un copier-coller.
Je suis profondément affecté par le fait que ton commentaire prostatique se soit perdu dans l’éther et pour tout le monde. Je suis persuadé qu’il aurait été fondateur et instructif. Regrets éternels…
Désolé cher Philippe, mais Jim et moi ne déconnons pas encore ; c’est capcha qui déconne gravement.
D’ailleurs je ne vois toujours pas mon message rassurant à Lariégeoise relatif à tes hypothétiques problèmes de prostate … Censure, déréglement pas climatique, jalousie ? Je comprends que tu me soupçonnes de paranoïa, mais Jim, quand même, un vétéran de la Grande Guerre, comment peux-tu ?
À Jim et Lorenzo, qui se plaignent de reCaptcha, je ferais bien la réponse qu’avait faite Lorenzo à propos de la Traversée de Paris :
« C’est peut-être une question de génération … »
Mais ça ne serait pas très galant, car Lariegeoise s’est souvent plaint elle aussi des caprices de reCpatcha.
Même problème que Jim; il me traite de doublon avec une chaussette noire
Moi, maintenant, j’envoie mes commentaires par la poste. On va pas se laisser emmerder par des robots, quand même!
Bizarre cette nouvelle passion pour les toilettes….problème de prostate?
Ce fichu Capcha a une dent contre moi. Encore ce matin. J’écris mon commentaire avec soin, puis, anxieux, je coche avec attention les cases du test, j’ai appris à reconnaître un autobus américain, un vélo, une colline, un pont, etc, puis arrive la délivrance sous forme d’un feu vert qui me confirme que je ne suis pas un robot (ouf) et enfin je peux cliquer pour envoyer mon commentaire. Alors un message s’affiche me disant que je suis recalé (pauvre con!) et de cliquer sur retour pour repasser le test, en réalité pour m’humilier. Je retourne, et là je dois attendre que la case rouge s’éteigne, l’examinateur n’est pas pressé, l’humiliation continue. Enfin je repasse le test, vélos, feux de circulation, etc, puis un deuxième, on ne sait jamais, feu vert à nouveau, je ne suis pas un robot, hurrah!, j’envoie mon questionnaire, et alors je lis, ahuri, consterné, que mon message est un doublon. Cet examinateur Monsieur Capcha n’est qu’un pervers qui se plait à humilier les postulants. Suis-je le seul ?
Dans les ruines romaines on retrouve souvent les latrines publiques où se retrouvaient les romains pour échanger les derniers ragots ou discuter politique. Ces lieux d’aisance étaient réservés aux Jean-Pierre mais pas aux Gisèle. Quant aux transidentitaires, on ne sait pas.