Rendez-vous à cinq heures : souvenir de cinéma (16)

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The Commitments 
Alan Parker- 1991

Parmi mes bons souvenirs de cinéma figurent ce film d’Alan Parker, The Commitments, l’histoire d’un groupe rock éphémère dans les rues de Dublin des années 80. A voir absolument. A écouter aussi absolument cette interprétation d’anthologie d’un succès d’Otis Redding :

Try a little tenderness

Essayez donc un peu de tendresse en cliquant sur ce lien :

https://www.youtube.com/watch?v=PKfHC5eY5C

Et en plus, aujourd’hui,

c’est le printemps !

 

2 réflexions sur « Rendez-vous à cinq heures : souvenir de cinéma (16) »

  1. Je ne crois pas avoir parlé de lâcheté des foules et si tu as compris cela, c’est que je me suis mal exprimé. La lâcheté, c’est le manque de courage, la peur des coups. Or, il n’y a pas de coups à prendre à manifester, pas encore. J’ai parlé ou voulu parler d’apathie, d’indifférence, d’égocentrisme de ces mêmes foules. J’ai voulu viser ceux qui sont toujours prêts à manifester leur indignation sur des sujets sociaux, théoriques et généreux que quelques gourous naïfs ou pervers leur signalent ; viser aussi ceux qui sont toujours prêts à descendre dans la rue pour défendre un prix à la pompe ou le maintien d’une ligne de chemin de fer. Je ne conteste pas le droit de manifester pour ou contre tel ou tel intérêt régional ou corporatiste ou pusillanime. Mais je reproche à ces gens si facilement mobilisables de ne pas se mobiliser davantage pour l’Ukraine ou contre la Russie.

    Je ne pense pas un seul instant que des manifestations occidentales puissent impressionner Poutine ou même lui faire infléchir si peu que ce soit la trajectoire qu’il entend suivre. Il est devenu évident que l’opinion et même la vie des autres, surtout s’ils sont occidentaux, n’a aucune importance pour lui.

    Il va falloir s’y faire : Poutine ne pense pas comme nous, et il n’a besoin de rien ni de personne pour alimenter sa paranoïa.

  2. Je prends le train des commentaires en retard… si je partage tes analyses sur Poutine, je reste insatisfaite sur les constats désabusés que tu en tires: tu sembles pointer la lâcheté des foules occidentales : à entendre mes filles , donc la génération que nous avons engendrée, c’est plutôt la sidération qui les tétanise: le Covid avait déjà surgi comme un cygne noir , touchant le monde entier; la menace nucléaire , inenvisageable avant,cesse d’etre abstraite: on leur promettait l’apocalypse climatique, voilà qu’un réel autrement destructeur fait irruption…
    Alors manifester…et ne serait ce pas alimenter la paranoïa de Poutine ?

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