Brèves de mon comptoir (13)

2/11 : Parlons un peu des éoliennes…

C’est ça, parlons-en ! C’est pas comme le vaccin : c’est pas un sujet qui fâche !

Le vent se lève, et c’est un comble, contre les éoliennes ! Après qu’on les ait accusées de tous les maux, y compris de favoriser la tremblante du mouton Avranchin et les ongles incarnés, la seule objection qui demeure vraiment, c’est la nuisance esthétique. Le monde rural se mobiliserait, dit-on, pour qu’on ne dépare pas nos beaux paysages de campagne avec ces grands fantômes blancs qui agitent les bras.

« Ne déparons les paysages de campagne, surtout maintenant que nous y avons une maison ! » va répétant l’écolo-bobo-citadin volubile et rouspéteur, allié objectif mais temporaire du paysan taciturne et vindicatif.

Eh bien, moi, je ne suis pas d’accord et, me plaçant sur le plan esthétique, je dis qu’une éolienne, c’est autrement plus élégant qu’un château d’eau, un silo à grains, un hangar rouillé, un toit de tôles effondré, une grange abandonnée, une casse automobile dans une ancienne ferme, un trempoline devant chaque maison de maçon… toutes choses que l’on peut voir partout dans la campagne sans que cela ne soulève le moindre haussement de sourcil. C’est autrement plus beau qu’un restaurant McDonald, un supermarché Lidl, un centre IKEA, une antenne 4 ou 5 G… C’est quand même plus chouette qu’un pylône haute-tension, un rond-point municipal ou un bâtiment de Jean Nouvel…  

Alors, foutez-nous un peu la paix avec votre tout relatif sens de l’esthétique. Non mais sans blague ! 

 

3 réflexions sur « Brèves de mon comptoir (13) »

  1. Il faudrait en parler aux agriculteurs et futurs constructeurs.
    A 20 m sous terre ce doit être possible de les laisser mais ça fait cher.
    Ah, j’oubliais, les « loups », car les pauvres ont besoin de tanières.

  2. N’oublions pas non plus les fourmis, les lombrics, ni le chat, la belette et le petit lapin. Pensons aussi au rat des champs, celui des villes s’en foutant comme de son premier smoking.

    Pour ce qui est des fondations, pourquoi ne pas les faire gonflables ?
    ou alors, comme pour les pieds de parasol, sous forme d’une coque plastique que l’on remplirait d »eau.

    Mais pourquoi aussi ne pas les laisser sous terre pour que dans deux mille ans, les archéologues affirment que ces masses étaient des tombeaux de grands hommes.

  3. Tout à fait d’accord.
    Le seul inconvénient, un « gros », serait la « non-démontabilité » des grosses semelles de fondation en fin de service..
    La liste des nuisances qui en découle, est interminable, sans oublier taupes, renards et blaireaux.
    Ce n’est pourtant pas difficile de construire des fondations démontables, composées d’éléments de béton de disons 4-5m, assemblés par câbles, comme pour un pont-caisson (très) courbe.
    A priori, cela ne s’est jamais fait.
    Donc je délire car c’est évident et depuis le temps…

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