Dernière heure : la fin du Cujas

Mercredi 23 juin

Eh bien, ça y est ! Le dernier mot de la dernière ligne du dernier chapitre du Cujas a été apposé en bas de la dernière page hier soir vers 23 heures 30. Et ce dernier mot, c’est « Antoine ». Enfin presque… Enfin, vous verrez !

Mais vous ne verrez pas avant plusieurs semaines, car d’ici ce dernier « Antoine », il y a de la marge, ou plutôt il y a des  pages ! Et des pages…

Mais, ça y est, c’est fini ! C’est pas trop tôt ! Je vais pouvoir me consacrer à autre chose, la suite d’Anticythère, par exemple, ou peut-être le deuxième acte du « Vent sans les voiles ». Vous l’aviez oublié, ça, le Vent sans les voiles ! Eh bien,  pourtant, c’est encore là, dans le tiroir mental des pièces de boulevard. A moins que William Shakespeare ne se décide à vivre de nouvelle aventures. Mais peut-être vous ferai-je vivre cette

Sacrée soirée que j’avais commencée au début de la pandémie et qui traitait justement de la façon d’aborder la Covid dans la bonne société. J’avais dû abandonner ma fiction, dépassée qu’elle était par la réalité.

Il me reste aussi la possibilité de faire revivre George Willoughby, l’ancien joueur de football en délicatesse avec un truand de L.A. bardé de détectives et de gorilles. Nous l’avions laissé à l’aéroport de Los Angeles, menacé de sérieux dommages corporels sinon plus. Ça c’est dans mon tiroir Série Noire. Je pourrais aussi multiplier mes petites chroniques contre Anne Hidalgo ou Donal Trump, mais je me suis aperçu avec amertume que ça ne servait à rien, quoiqu’avec Le Donald…

Bon, on verra.

Mais je dois avouer que j’ai du mal à abandonner Dashiell Stiller, Georges Cambremer et Mattias Engen en pleine course. Alors je crois que je vais me mette à écrire un petit épilogue. Ça fera durer le plaisir un peu plus longtemps.

Sur ce, je vous laisse. Allez, salut

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