4 réflexions sur « Bons numéros (4) »

  1. Le bel immeuble évoqué par Philippe est devenu un foyer d’étudiants. Sans doute triés sur le volet, mais c’est comme pour Parcoursup, on ne connaît jamais les vrais critères.
    J’ai savouré les commentaires de Jim et Paddy qui, l’un et l’autre, ont recours à la première personne du pluriel : profiterons pour l’un, tirerons pour la seconde. Seriez-vous candidats ?

  2. La mixité sociale, le mélange des classes, la concaténation des CSP, appelez ça comme vous voudrez, c’est plutôt une bonne chose. Elle existait à Paris encore jusqu’à la fin des années 50. La différence sociale alors était marquée par l’étage de l’appartement, les deuxieme et cinquième étant réputés ´nobles’, les autres étant occupés par des gens moins aisés, le sixième étant réservé aux bonnes et aux couples sans argent. La généralisation des ascenseurs a contribué à effacer cette discrimination, qui s’est portée alors sur les quartiers de Paris. La gentryfication, la boboïsation et la raréfaction ont fait le reste. Effectivement, les opérations de logements sociaux peuvent partir d’un bon sentiment, mais on ne peut s’empêcher de se poser certaines questions sur l’affectation de ces logements en fonction des services rendus à la municipalité en place, ou des liens d’amitié ou de parenté avec elle. Vu ce que faisait la Ville sous Chirac-RPR, on peu craindre le pire sous Mme Hidalgo. Je m’étais déjà posé cette question ici au sujet de ce bel immeuble situé en face de La Coupole et autrefois occupé par le Secrétariat Général à l’Aviation Civile.

  3. J’ajoute à la dernière ligne du commentaire de Jim, car moi aussi j’ai l’esprit mal tourné: « les pistonnés qui tirerons les bons numéros, au sort bien entendu, cela va de soi! »

  4. Ah les bons numéros de la ville de Paris! Et puis il y aura bientôt ceux de la Ville de Paris si j’en crois un article lu hier, « Les HLM chics d’Anne Hidalgo », qui nous informe que la maire de Paris veut accroître le nombre de logements sociaux y compris dans les beaux quartiers au nom de la mixité sociale. La Ville préempte des immeubles privés pour les détruire et reconstruire à leur place des HLM, ou bien pour les transformer en HLM, ce qui se fait aussi pour des immeubles que détient la Ville de Paris, par exemple les anciens locaux du Ministère de La Défense cédés à la Ville en 2018, situés 10 rue Saint-Dominique dans le 7ème, au coin du Bd Saint-Germain. Cette politique coûte cher aux parisiens mais admettons qu’elle soit louable dans ses intentions, alors pourquoi pas. Mais la question pour moi qui a l’esprit mal tourné c’est: qui seront les pistonnés proches des édiles de la Ville qui profiterons de l’aubaine?

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