Rendez-vous à cinq heures : le lapin

La page de 16h47 est ouverte…*

C’est long, hein, les après-midi, quand il ne vient personne
au rendez-vous de cinq heures…

*(…) RENDEZ-VOUS À CINQ HEURES pourrait être l’occasion pour vous de reprendre cette expression, à propos de tout, de rien, d’un évènement, d’un film, d’un animal (plus de veaux svp), du temps qu’il fait. Un texte de fiction, un souvenir, un poème, un coup de colère ou d’enthousiasme sur la vie qui va, un peu tout ce que je fais en tant que rédacteur quasi unique du JdC. L’avantage du RENDEZ-VOUS par rapport au commentaire d’article est que vous serez libérés de l’obligation de rester à peu près dans le cadre du sujet de l’article.
Ça pourrait marcher comme ça : vous écrivez votre machin en Word, vous lui donnez un titre et si vous le souhaitez, vous y joignez une photo vous m’envoyez le tout par email en me précisant quelle signature vous souhaitez voir apparaître sous le texte, votre pseudonyme ou votre vrai nom. (…)
(JdC du 13/05/2020 — Extrait))

 

7 réflexions sur « Rendez-vous à cinq heures : le lapin »

  1. Si j’avais su qu’il y avait autant de richesse dans le bas de l’Aisne, j’y serais allé aussi !
    Il est vrai que le paysan est généralement conservateur …
    @Philippe : j’écrirais bien davantage (ce qui, vu ma production, ne serait pas une gageure), mais je passe mes journées à ça déjà et, outre le JdC, je lis beaucoup aussi. Je recommande le dernier Maalouf.

  2. Lariégeoise dépose ses poubelles dans le bas de l’Aisne maintenant ? Aurait-elle déménagé (physiquement) ? Mais c’est une vraie girouette !
    Si Philippe écrit autant, c’est précisément parce qu’il séjourne dans le bas de l’Aisne où la sortie des poubelles une fois tous les quinze jours est une distraction trop rare pour avoir des conséquences fâcheuses sur sa production littéraire d’après son épouse.

  3. « Mais tu dors au moins ? »
    Plutôt bien, et plusieurs fois par jour (et par nuit).
    J’ai enfin trouvé un début pour mon chapitre 9 du Cujas, et je travaille dessus deux ou trois heures par jour. Trouver ça m’a rasséréné et ça me laisse du temps.
    Alors, parfois, je prépare un article anodin pour le JdC, ou je fais un commentaire sur le Monde de l’Ecriture, ou je réponds à un commentaire de Lorenzo sur le JdC (mais je me tiens sagement à l’écart du dialogue qu’il a engagé avec Edgard sur Barthes et l’effondrement moral consécutif.)
    Je sens que si tout va bien (et en ces temps, ces mots ont leur poids), je devrais pouvoir finir le Chap. 9 du Cujas dans trois semaines/un mois et publier à la file les chapitres 8 et 9. Restera le dernier, le 10, que je devrais essayer de faire différent, dans le style et dans le point de vue.
    Et après, j’aurai encore de l’ouvrage avec Anticythère et ses trois au quatre chapitres non encore écrits, ni même pensés.
    Allons, courage, mon carnet de commande est plein.
    Mon secret pour écrire autant ? C’est simple : ne plus lire que mes propres textes.

  4. 17h19 la réponse; 17h49: la leçon d’écriture !
    Comment rivaliser avec un tel graphomane?
    Mais tu dors au moins?

  5. Ah ! La campagne et sa vie simple et saine, rythmée par le seul retour des saisons et le passage des camions poubelles de la communauté de communes.
    Ah! La campagne et le silence effrayant de ses espaces infinis, troublé seulement par la lointaine tronçonneuse du bucheron heureux au fond des bois et par la voisine mélodie techno qui fait vibrer la mitoyenneté.
    Ah ! La campagne et ses chemins boueux qui, d’après L.F. Céline, ne mènent nulle part et ses maisons où il n’y a jamais personne.
    Ah ! La campagne, inique rejet de mon pressentiment… (Je sais ça ne veut pas dire grand chose, mais ça sonne bien, non ? )
    Ah ! La campagne idem ad libitum !

  6. Eh ben ! Mais ça occupe cinq minutes, la gazette de Boulan-Sud. Mais je suis sûr que tu as quelque part dans tes tiroirs de jeune fille ou de femme accomplie un texte, un poème, une fable, une colère que tu brûles d’envie de partager. La page de 16h47 est ouverte, tellement ouverte que ça fait des courants d’air.

  7. Mais on fait de la retape maintenant?
    un petit coup de Barthe peut être, j’ai remarqué que ça titille tes lecteurs: le psychanalyste amateur de peinture de Lorenzo pourrait peut être expliquer pourquoi…
    Moi je viens de sortir les poubelles, le passage des camions une fois par quinzaine est une des attractions du bas de l’Aisne, à ne pas louper en ces temps d’agapes répétées…
    Voilà… à propos de rien….

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