Retour de Campagne (33)
Bouvard et Pécuchet -SUITE&FIN par Jim
Comme il faisait une chaleur de 33 degrés, le boulevard Bourdon se trouvait absolument désert.
Plus bas le canal Saint-Martin, fermé par les deux écluses étalait en ligne droite son eau couleur d’encre. Il y avait au milieu, un bateau plein de bois, et sur la berge deux rangs de barriques.
Au-delà du canal, entre les maisons que séparent des chantiers le grand ciel pur se découpait en plaques d’outremer, et sous la réverbération du soleil, les façades blanches, les toits d’ardoises, les quais de granit éblouissaient. Une rumeur confuse montait du loin dans l’atmosphère tiède ; et tout semblait engourdi par le désœuvrement du dimanche et la tristesse des jours d’été.
Deux hommes parurent :
Correction faite : le texte de Flaubert a été replacé avant la photo.
Pour avoir un sens conforme à cet aphorisme de Confucius « une image vaut mille mots », l’image proposée et ses bulles (dans l’air du temps) voulait venir immédiatement à la suite de la dernière phrase d’introduction de Bouvard et Pécuchet: « Deux hommes parurent ».