RENDEZ-VOUS À CINQ HEURES (56)

RENDEZ-VOUS À CINQ HEURES (56)

14/08/2020

Colette Renard

Le souvenir que je garde d’elle, c’est celui d’Irma la Douce, une comédie musicale. À l’époque, on ne parlait pas de comédie musicale, mais d’opérette. Ma mère aimait beaucoup les opérettes et, avec elle, j’en avais vues beaucoup avec plaisir. En général, c’était au Châtelet. Ça s’appelait Annie du Far West, l’Auberge du Cheval Blanc, La Belle de Cadix, La Route Fleurie, La Belle Arabelle...  On y voyait Lily Fayol, Luc Barney, Luis Mariano, Dario Moreno, Georges Guétary, Bourvil, les Frères Jacques, Annie Cordy, Maria Candido… Il y avait un grand orchestre, la mise en scène était souvent grandiose. Il y avait des coups de feu, des bateaux en partance, des tempêtes, des chevaux, des incendies…

Et puis, il y a eu Irma la Douce… Ce n’était plus une opérette, mais une comédie avec des chansons. Colette Renard y était impressionnante et Michel Roux parfait, aussi bons que, plus tard, Shirley McLaine et Jack Lemmon qui ont repris leurs rôles dans le film de 1963.

L’histoire, vous la connaissez : une prostituée et un agent de police tombent amoureux l’un de l’autre. C’est traité sur le mode comédie sentimentale dans une ambiance que l’on qualifierait aujourd’hui d’Amélie Poulain. C’étai drôle et charmant avec des chansons parfaitement écrite par Alexandre Breffort.

Ma mère, bien qu’un peu choquée par le sujet, avait beaucoup aimé. Moi, j’étais emballé. J’avais 14 ans. Voici la chanson titre :

IRMA LA DOUCE

 

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