LA BÊTISE AU FRONT DE TAUREAU

Nous avons, pour plaire à la brute,
Digne vassale des Démons,
Insulté ce que nous aimons
Et flatté ce qui nous rebute ;
Contristé, servile bourreau,
Le faible qu’à tort on méprise ;
Salué l’énorme bêtise,
La Bêtise au front de taureau.

Le Donald, le Brexit et la CGT
Vendredi 13 mars

Après avoir dit que le Coronavirus disparaitrait avec l’arrivée du beau temps, qu’il n’est pas plus grave qu’un rhume, Donald Trump a aussitôt réussi a faire plonger Wall Street en interdisant l’accès aux États Unis à tous les ressortissants des États Européens. Il a pourtant prévu une exception : les Britanniques sont toujours les bienvenus aux USA, car le Brexit les protège de la contagion.
C’est un argument de poids auquel les Brexiters n’avaient pas songé lors de leur campagne d’intoxication.

Bien que la décision Trumpienne soit de nature triplement et bassement politicienne (un cadeau aux isolationnistes, une sanction contre la méchante Europe et un susucre en récompense pour ceux qui la quittent ),  je la place quand même dans cette rubrique consacrée à la bêtise, car je ne peux pas m’en empêcher. C’est comme ça.

Je ne peux pas m’empêcher non plus d’ajouter à cette chronique de la connerie ordinaire une petite mention à la CGT qui, au milieu de l’anxiété générale, lance une grève à Radio-France et menace de la reprendre à la SNCF.

La connerie, c’est comme la Coronavirus, ça ne connait ni repos ni frontière.