Archives de catégorie : Thème imposé

RENDEZ-VOUS À CINQ HEURES (27)

RENDEZ-VOUS À CINQ HEURES (27)

11/06/2020

Cadavres exquis

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Ils découvrirent les cadavres dans une tranchée, à l’extrême limite nord du quartier dépendant du commissariat. La compagnie du téléphone avait éventré la chaussée, la veille en début de matinée, afin de réparer des câbles souterrains. Les ouvriers avaient terminé leur travail à la tombée de la nuit, alors que la température était tombée en dessous de zéro. Ils avaient provisoirement recouvert Continuer la lecture de RENDEZ-VOUS À CINQ HEURES (27)

Du côté de chez soi

Après le « Longtemps, je me suis levé de bonne heure » publié le 23 avril dernier qui contait dans le détail ma vaine recherche d’un lever de soleil à l’Ouest, voici une nouvelle tentative de description de ma petite madeleine à moi (déjà publiée le 23 août 2014).

Longtemps, je me suis levé de bonne heure pour m’asseoir à ma table de travail, alors qu’un premier rayon de soleil hésitant venait poser sa tache de lumière tremblante et dorée sur le bois bruni du vieux meuble, entouré et comme écrasé par ces épaisses tentures et ces lourds rayonnages qui ployent sous la charge d’oeuvres que je n’ai pas créées, accablé par la perspective d’une morne journée d’un travail fastidieux que serait l’écriture de mes souvenirs de jeunesse, dont je savais par avance que je n’aurais pas la force de l’achever.

Vers le milieu de l’après-midi de l’une de ces journées où la chaleur humide succède à l’averse attendue et annonce déjà la lassitude qui ne manquera pas de me gagner lorsque viendra l’heure du gouter, je tressaillis soudain : une odeur, étrangère et connue tout à la fois, venait de parvenir à mon cerveau sans que je puisse déterminer la raison véritable de l’émotion qu’elle y provoquait. D’où venait-elle ? Que signifiait-elle ? Je respirai une nouvelle fois cet effluve si particulier sans y découvrir davantage que la première fois.

Je me tournai alors vers mon esprit et recherchai dans ses méandres ce que pouvait m’évoquer ce parfum encore léger, mais déjà obsédant. J’étais sur le point d’abandonner mon effort, poussé en cela par cette paresse naturelle de l’esprit quand il s’agit de Continuer la lecture de Du côté de chez soi

RENDEZ-VOUS À CINQ HEURES (26)

RENDEZ-VOUS À CINQ HEURES (26)

10/06/202

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Cadavres exquis

Ils découvrirent les cadavres dans une tranchée, à l’extrême limite nord du quartier dépendant du commissariat. La compagnie du téléphone avait éventré la chaussée, la veille en début de matinée, afin de réparer des câbles souterrains. Les ouvriers avaient terminé leur travail à la tombée de la nuit, alors que la température était tombée en dessous de zéro. Ils avaient provisoirement recouvert le trou de planches et l’avaient encerclée de barrières équipées de feux clignotants afin de tenir les voitures à distance de la longue et étroite tranchée. Quelqu’un avait arraché les planches et jeté les six corps dans le trou. Deux flics qui patrouillaient aux environs des quais à bord de leur voiture-radio repérèrent la brèche dans le revêtement de planches et braquèrent leurs torches électriques dans la tranchée. C’était un 6 janvier, à trois heures du matin. À trois heures dix, les inspecteurs Al Corbaccio et Bertram Winter étaient sur les lieux. Continuer la lecture de RENDEZ-VOUS À CINQ HEURES (26)

RENDEZ-VOUS À CINQ HEURES (25)

RENDEZ-VOUS À CINQ HEURES (25)

9/06/2020

Cadavres exquis

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Cadavres exquis

Ils découvrirent les cadavres dans une tranchée, à l’extrême limite nord du quartier dépendant du commissariat. La compagnie du téléphone avait éventré la chaussée, la veille en début de matinée, afin de réparer des câbles souterrains. Les ouvriers avaient terminé leur travail à la tombée de la nuit, alors que la température était tombée en dessous de zéro. Ils avaient provisoirement recouvert le trou de planches et l’avaient encerclée de barrières équipées de feux clignotants afin de tenir les voitures à distance de la longue et étroite tranchée. Quelqu’un avait arraché les planches et jeté les six corps dans le trou. Deux flics qui patrouillaient aux environs des quais à bord de leur voiture-radio repérèrent la brèche dans le revêtement de planches et braquèrent leurs torches électriques dans la tranchée. C’était un 6 janvier, à trois heures du matin. À trois heures dix, les inspecteurs Al Corbaccio et Bertram Winter étaient sur les lieux. Continuer la lecture de RENDEZ-VOUS À CINQ HEURES (25)

RENDEZ-VOUS À CINQ HEURES (24)

RENDEZ-VOUS À CINQ HEURES (23)

8/06/2020

Cadavres exquis

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Ils découvrirent les cadavres dans une tranchée, à l’extrême limite nord du quartier dépendant du commissariat. La compagnie du téléphone avait éventré la chaussée, la veille en début de matinée, afin de réparer des câbles souterrains. Les ouvriers avaient terminé leur travail à la tombée de la nuit, alors que la température était tombée en dessous de zéro. Ils avaient provisoirement recouvert le trou de planches et l’avaient encerclée de barrières équipées de feux clignotants afin Continuer la lecture de RENDEZ-VOUS À CINQ HEURES (24)

RENDEZ-VOUS À CINQ HEURES (23)

RENDEZ-VOUS À CINQ HEURES (23)

7/06/2020

Cadavres exquis

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Ils découvrirent les cadavres dans une tranchée, à l’extrême limite nord du quartier dépendant du commissariat. La compagnie du téléphone avait éventré la chaussée, la veille en début de matinée, afin de réparer des câbles souterrains. Les ouvriers avaient terminé leur travail à la tombée de la nuit, alors que la température était tombée en dessous de zéro. Ils avaient provisoirement recouvert le trou de planches et l’avaient encerclée de barrières équipées de feux clignotants afin de tenir les voitures à distance de la longue et étroite tranchée. Quelqu’un avait Continuer la lecture de RENDEZ-VOUS À CINQ HEURES (23)

Masculin / Féminin

À part le ministre de la Santé, quand on parle du Coronavirus, tout le monde dit le COVID-19. Mais il y a quelques jours l’Académie Française vient de nous rappeler qu’il convient en fait de dire la COVID-19. Cette erreur durait depuis des mois et il était temps de la corriger.
Mais doit-on dire un ordinateur ou une ordinateur ? C’est une question qui se pose en effet à tous ceux pour qui la langue française n’est pas maternelle. Voyez plutôt :

La scène se passe dans une école quelque part au Royaume-Uni. Ou aux USA. Peu importe. On s’en fout.

En classe de français, le professeur explique à ses élèves que dans cette langue, les objets ont un genre (et non un sexe). Il poursuit :

— Par exemple, maison est féminin… on dit une maison.
— OK, disent les élèves, disciplinés.
— Par contre, crayon est masculin…on dit un crayon, continue le professeur.
— D’accord, disent les élèves, pas contrariants.
— Vous avez des questions ? demande le professeur
­— Oui, dit un élève, audacieux. Doit-on dire un ordinateur ou une ordinateur ?

Ravi de cette intéressante question, au lieu Continuer la lecture de Masculin / Féminin

RENDEZ-VOUS À CINQ HEURES (22)

RENDEZ-VOUS À CINQ HEURES (22)

6/06/2020
C’est parti !
C’est parti :  
A) Le texte de départ de ce nouveau Cadavre a été choisi dans une Série Noire parue au début des années 70. Je n’en donne pour le moment ni le titre ni l’auteur. Je reproduis ci-dessous les premières lignes de son premier chapitre. Cet extrait compte 302 mots (soit 1866 caractères espaces compris) et tient sur une page dans la présentation habituelle de la collection Série Noire. Le livre lui-même compte 187 pages et 9 chapitres.
B) Les participants enregistrés à cette heure sont : Bruno – Edgard – Jim – Lariegeoise – Lorenzo – Philippe
C) Le tirage au sort de l’ordre de passage a été effectué avec l’aide d’une main innocente passée au préalable au gel hydro-alcoolique et en l’absence de Maitre Capello, retenu par une crise de doute goutte aigue.
D) Par ordre d’entrée en scène, nous aurons donc :
1- Edgard
2- Lorenzo
3- Philippe
4- Lariegeoise
5- Jim
6- Bruno
E) Si d’autres lecteurs souhaitent participer, qu’ils se fassent connaitre et leur place dans la Continuer la lecture de RENDEZ-VOUS À CINQ HEURES (22)

Questions sans réponse

D’où venait ta joie de vivre, de qui, de quoi ? Rien ne l’entamait.

Comment choisissais-tu les centaines de livres qui garnissaient les murs du salon ? As-tu jamais pensé que je les lisais tous ?

Pourquoi gardais-tu secrète une partie de ta vie, nous laissant inventer n’importe quoi ?

Pourquoi agrémentais-tu toujours tes lettres de dessins humoristiques ? Était-ce pour tempérer tes mots affectueux ?

Pourquoi as-tu envoyé à la jeune expatriée que Continuer la lecture de Questions sans réponse

RENDEZ-VOUS À CINQ HEURES (16)

RENDEZ-VOUS À CINQ HEURES (16)

30/05/20

Une traversée de la France

Denis, déjà ariège grand père et le pyrénées de la famille, vendée des vaucluse dans les aveyrons de chez lui pour remplir son bas de l’Aisne. « Faut que charente ! ».

De la même manière qu’Eve, Yvelines sortit de sa côte d’armor. Lui, c’était un guadeloupe toujours en mayotte de bain qui aimait les apéritifs, surtout le Martinique. Au début, ma demoselle Yvelines pensait : « qu’il est vilaine mon mécène mari time ! » Mais Denis lui jura fidélité, essone les cloches ! Ils firent un beaume ariège et eurent beaucoup d’enfants. Comme elle l’aimait beaucoup et qu’Il dormait même en réunion, elle disait « Il dordogne comme un ange, mais que mon loir est cher! », trop contente, la fameuse Continuer la lecture de RENDEZ-VOUS À CINQ HEURES (16)