12 réflexions sur « Natural resource »

  1. Errata

    Oubliez le second paragraphe… j’avais entrepris des ajustements mais ils sont incomplets. j’aurais dû l’effacer!

    Excusez moi!

  2. Merci de cette précision qui corrobore ma thèse.

    Le sens des mots ou des phrases n’est ni en eux ni dans leur contexte textuel (oxymore puisque con veut dire avec ou autour… Philippe va encore me reprocher mes propos grivois!)!

    Il est une synthèse du contexte des acteurs communicationnels, (locuteur et lecteur), ce qu’il y a autour d’eux au moment où ils s’expriment ou captent les propos et de leur historicité à partir de laquelle ils interprètent les propos du locuteur, leur propre contexte de décryptage.

    L’environnement immédiat de ceux qui s’expriment expliqué par leur propre histoire ou historicité produit le sens dont les locuteurs ‘chargent’ leurs énoncés.

    Du côté de la réception qui, certes, est facilitée par la langue (les dictionnaires et les grammaires) qu’il partage avec le locuteur (à des degrés différents toutefois), le décryptage (attribution de la signification) est fonction du contexte immédiat du destinataire qui interprète le tout en fonction de son histoire passée, présente et telle qu’il l’imagine dans l’avenir (ses projets).

    Il est évident que le centre de perspective qui constitue le contexte immédiat et l’histoire des acteurs (émetteurs et récepteurs) à partir desquels le texte est interprété ne peuvent pas coïncider ni se superposer… d’où ma thèse de l’incommunicabilité.

    Ton ‘j’ai pris de travers tes propos’ conforte donc ma thèse de la réception!

    Mais, comme je l’ai affirmé dans un commentaire précédent dans la même rubrique, conforter une thèse, l’illustrer ou la corroborer n’équivaut point à en démontrer la validité selon Popper, Kuhn & Cie.

    Ce qui déstabiliserait ma thèse inscrite dans le paradigme de la réception, c’est lorsque l’émetteur est certain que son récepteur a compris ses propos comme il souhaitait qu’ils le soient. C’est rarissime car nos histoires (notre historicité) sont uniques et ce lieu d’où l’on perçoit et nous exprimons ne peut être partagé par qui que ce soit!

    Ma thèse tient la route tant que l’on ne peut me donner un exemple d’une situation où l’on est certain que l’autre nous a compris comme on le souhaitait!

    La vie commune repose sur un paquet de mal-entendus et si l’on se comprenait bien, il n’y aurait plus de vie commune.

    Si Macron veut battre la mère Le Pen, il ne faut surtout pas qu’il précise les choses, le flou, entre les humains, est le sine qua non du succès! en affaires comme en amour!

    Les choses sur lesquelles et avec lesquelles travaillent les ingénieurs exigent la plus grande des précisions mais, contrairement à l’affirmation de Durkheim, les faits sociaux ne sont pas des choses!

    Si on avait cela constamment à l’esprit on n’en voudrait point à l’autre de nous comprendre ‘de travers!’ L’autre comprend avec ce qu’il a pour comprendre… et ce n,est jamais la même chose que l,autre a autour de lui pour conférer un sens aux propos qu’il tient! Retour à la loi de variété requise d’Ashby!

  3. Oh là! René-Jean, tu as compris de travers mon « plus rien à foutre », écrit à 19h12, qui concernait uniquement les résultats des elections en France qu’on allait connaître à 20h ( en fait, rien à voir avec Walt Disney et l’esprit des enfants; c’était une simple réflexion au passage). Maintenant que je connais ces résultats, je persiste et signe. Et ce ne sont pas toutes les péroraisons orales ou écrites trouvées dans les médias qui me feront changer d’avis. Je souhaite sincèrement, malgré mes doutes, que Macron réussisse. « Vaste programme » aurait dit le de Gaulle, surtout quand ce programme est plutôt obscur.
    Pour le reste, je comprends très bien ta volonté de transmettre « quelque chose » aux plus jeunes. Même, je trouve ça tout à fait noble et respectable. Personnellement, je n’ai plus rien d’immatériel à transmettre, sinon la confiance en eux.

  4. Cher Jim

    Effectivement, il n’est rien de plus beau et de plus intelligent que de faire confiance à sa progéniture ou à celle des autres (surtout lorsque l’on n’en pas pas soi-même).

    Je pense comme toi et vous (Philippe et ses lecteurs) qu’effectivement il y a tout lieu d’être optimiste lorsque l’on contemple les générations qui nous suivent. Beaucoup de talent, de sagesse, de volonté de vivre bien, de vivre ensemble et de façon aussi pacifique que possible. Je n’en doute pas une seconde.

    Là où je ne te suis pas, c’est sur le ‘ Vu mon âge, j’en ai plus rien à foutre, personnellement!’

    Évidemment, chacun a sa trajectoire. Je comprend que beaucoup de personnes, après s’être données à fond pendant leur ‘vie active,’ aient besoin de profiter aussi agréablement que possible de ce qu’il reste de leur vie terrestre. Philippe enjolive ses derniers jours en se passionnant pour la beauté du style littéraire et il en fait profiter celles et ceux qui parcourent son blog. Bravo! C’est une très belle façon de parachever sa vie. Sa descendance fait des merveilles et poursuivra sa lancée pour le plus grand bien de tous.

    Mon cas est un peu différent et explique d’une certaine façon mes propos.

    Enfance gâchée en patinage (roues qui glissent sur la glace), adolescence assez bien réussie en milieu universitaire. Vie active satisfaisante dans la mesure où j’ai décemment gagné ma vie en créant ce que j’enseignais (l’étude de la communication humaine était un champ très nouveau dans la francophonie). Toutefois, si le design des cours était hyper stimulant puisque très libre, la direction des mémoires de maîtrise (plus longs en Amérique du Nord) et des thèses de doctorat (plus courtes qu’en France mais prenant de nombreuses années) m’a souvent écarté de la trajectoire que je m’étais très tôt tracée: mieux comprendre le (dis)fonctionnement de la communication humaine dans l’espoir d’améliorer les conditions de vie.

    J’ai donc pris ma retraite pour pouvoir me consacrer exclusivement à la quête de mon objectif personnel. Depuis que je n’ai plus à diriger de travaux d’étudiants, je lis comme c’est pas possible, mes intuitions se télescopent et j’ai la conviction intime qu’en adoptant la position du lecteur chercheur, ultime et unique créateur du sens propulseur d’actions, on peut faire sauter les obstacles qui interdisent d’atteindre des objectifs universellement partagés tels qu’avoir une vie stimulante et paisible sur cette planète.

    Métaphoriquement, ce changement de perspective dans l’étude de la communication se compare au passage du cabotage à la navigation en haute mer. J’éprouve la sensation que le Christophe Colomb de la légende a pu ressentir à l’idée de rejoindre par l’Ouest, l’Extrême Orient, sans avoir à s’exposer aux dangers (rocs et pirates) qui, en son temps, entravaient la route des Indes et de la Chine par cabotage.

    À 75 ans, je pense avoir trouvé quelque chose qui, si je parvenais à l’exprimer de façon compréhensible – c’est difficile puisque ça repose sur une révolution paradigmatique et que mes lecteurs s’inscrivent dans le paradigme que je dénonce –
    je pourrais mourir heureux en offrant aux enfants des autres une façon de voir le monde et eux mêmes qui leur permettra de découvrir mieux que l’Amérique de Colomb!

    Comme toute vie recommence à 0 sur le plan intellectuel, je ne puis m’arrêter là, car il faut, pour se convaincre de passer par l’Ouest lorsque l’on est toujours passé par l’Est, accumuler un sacré bagage… que nos enfants risquent de ne pas trouver même en y passant beaucoup de temps. Ah! si jeunesse savait et vieillesse pouvait!

    Dans mon cas, laisser aux jeunes le soin de faire ce que je n’ai pas encore réussi à terminer ne serait que lâcheté.

    Évidemment, les être humains ont tendance à généraliser ce qui leur est propre… et je suis un être humain… en réfléchissant quelques secondes, je conçois que j’ai pêché par généralisation… je vous prie de m’en excuser!

  5. Cher René-Jean,
    Je préfère la dialeclique adoptée dans ta dernière intervention à laquelle je répond volontiers pour ce que je partage ou pas. D’accord avec toi, tout ne va pas pour le mieux dans notre Monde. Je ne sais pas si nos royaumes sont atteints par la pourriture (je me suis toujours méfié du « tous pourris » communément entendu à propos de nos politiciens) mais je pense assurément que nos gouvernants ne gouvernent plus comme ils le devraient (j’entend dans nos démocraties représentatives qui élisent les gouvernants). Ils paraissent désemparés, dépassés par les événements sociologiques, technologiques, médiatiques, et surtout internationaux. Ils n’ont plus de perspectives et gouvernent à la p’tite semaine. Sont-ils responsables totalement? je ne le pense pas. Ce sont les gouvernés les responsables, eux qui ont les gouvernants qu’ils élisent et donc qu’ils méritent. Il y a pour moi deux exemples probants: le « Moi président » (F Hollande) en France et le Donald Trump américain. Cela dit, je reviens aux enfants et Walt Disney car je ne partage pas ton idée de la lâcheté des adultes qui lègueraient aux enfants la responsabilité de corriger leurs inconséquences. Le Monde est en perpétuel renouvellement. C’est aux nouvelles générations d’analyser, innover, créer, agir, pour orienter ce renouvellement pour le mieux du genre humain. Conformer l’esprit des enfants (comme certaines dictatures en rêvaient) n’est pas la solution. Le propos de Walt Disney se situait probablement dans le contexte de « l’Aventure Americaine » mais je pense qu’il s’applique à tous les enfants du Monde démocratique.
    Dans moins d’une heure, je saurais… Le moment sera historique. Les répercutions pourraient être mondiales. Vu mon âge, j’en ai plus rien à foutre personnellement. Mais j’ai confiance dans ce que les générations à venir saurons faire.

  6. Cher Jim,

    Selon Karl Popper, un épistémologue très apprécié aux États-Unis, un ancêtre de Thomas Kuhn (Chicago) et du Teuton Feyerabend comme des Français Edgar Morin, Bruno Latour et d’autres, la vérification d’une conjecture ne se fait pas par accumulation des faits qui la corroborent… il y en a toujours; mais par absence de contre-exemples ou de faits perturbateurs et autres empêcheurs de penser en rond.

    Toute falsification, toute exception infirme la règle et oblige à repenser l’hypothèse dominante.

    Je ne suis pas certain que tout aille pour le mieux dans le meilleur des mondes et qu’il n’y ait pas quelque chose de pourri dans nos royaumes nationaux…

    C’est à nous d’améliorer les choses maintenant, nos enfants, faits et à faire, comptent sur nous!

    L’inverse n’est que lâcheté… du genre: Ah oui, votre utopie c’est bien… mais c’est pas demain la veille, tout ça prend du temps… alors que le grand soir nucléaire c’est peut être ce soir!

    Pourquoi devrions nous léguer à nos enfants le soin de nous exfiltrer de nos dystopies dominantes, bien souvent entretenues par les nouvelles technologies et les dessins animés qui, comme les blogs interdisent en douceur et agréablement, avec style, de penser long et profond!

  7. Bon! Je ne pense pas que Walt Disney, en tenant son propos, se soit livré à une si grande masturbation intellectuelle. Je pense qu’il a simplement énoncé une evidence qui se vérifie chaque jour, surtout de nos jours avec les nouvelles technologies qui démultiplient les possibilités créatives des enfants/ados/jeunes adultes. Cf l’âge des créateurs de Microsoft, Apple, Facebook, Google, etc. , voire même en cinéma les Spielberg et autres Lucas.

  8. Je reviens sur le sujet.

    Le premier jet était le bon, mais j’ai l’impression d’avoir sauté en marche ou ‘déconné’ dans le sens originel du terme. Mon précédent propos me laisse insatisfait!

    J’ajoute donc qu’en se remettant à l’esprit de ses rejetons, le maître des dessins animés pour enfants de 7 à 77 ans, au lieu de se tenir droit dans ses bottes et de faire preuve de virilité, s’est vidé les couilles en passant lâchement ses responsabilités immédiates de fournisseur de ressources durables à sa progéniture.

    En donnant à nos enfants la responsabilité de faire après demain ce que nous aurions dû faire l’avant-veille nous faisons preuve d’une extrême lâcheté!

    Remettre au lendemain… (« demain les gars, » chantait Dutronc, père, en se moquant des ouvriers attentistes d’une augmentation accordée par le patron à défaut du « Grand Soir ») a toujours été la pire des choses que l’Occident ait pu faire!

    Les Césars (idoles de qui vous savez!) adoptant le Papisme (Cesaropapisme) ont vu leur empire disparaître avec l’espoir de renaître dans le royaume annoncé par Jésus, et dont Mel Gibson nous répète ad nauseam, dans sa Passion, qu’il n’est pas de ce monde!

    Croire en l’avenir, qu’il soit aux Cieux ou le fruit pas mûr de l’esprit de nos enfants est une façon de fuir nos responsabilité, la meilleure façon de ne rien faire!

    ‘Rien Faire’ était aussi le leitmotive des Mandarins de l’Empire du Milieu (de nowhere) Mais cela reposait sur une solide philosophie! Qu’en pense Wang?

    Retour en Occident, cet accident!, « Le Grand Soir » a maintenant plus de 100 ans de retard!

    Immédiatement, pour que l’Apocalypse ne survienne pas Now! et puisque quelques coups de Kalachnikov ont fait taire les candidats…

    Il ne reste qu’un choix:
    l’héritier de Châvez, Lénine, Trotsky et Jaurès, soit Sanders aux USA ou, en France, Mel Anchois!

    La gauche aussi doit se ‘décomplexer’ pour s’opposer d’urgence aux ‘Ugly Altrightists,’ Trump, Le Pen, & Co.

    L’empereur du milieu, Macron, même à 39 ans, a déjà fait son temps…

    Que les Extrêmes se touchent et ils auront des enfants dont l’esprit sera notre meilleur ressource pour l’avenir!

    Foi de l’Oncle Picsou!

  9. René-Jean, tes propos sont parfois, souvent même, d’une désesperance totale. Dieu merci (apostrophe que j’utilise ici à dessein pour provoquer ta foudre), le genre humain est moins con que tu l’imagines. Dois-je te rappeler que c’est plutôt chez Mao ou Pol Pot, aujourd’hui chez Kim Jong Un, que les enfants étaient conditionnés hors des familles pour être des parfaits zombies automatisés? Je soupçonne que le candidat pour l’élection de Dimanche qui a ta préférence est l’inéfable Poutou. Malheureusement pour ses ouailles, son score sera insignifiant.

  10. Pourquoi attendre et rester con jusqu’à ce que nos petits soient grands?

    Si nous plantons nos conneries dans le cœur et l’esprit de nos enfants, ils seront aussi cons que nous… (Jusqu’ici, le genre humain n’a rien fait d’autre grâce au TRAVAIL des FAMILLES et PATRIES! ou partis politiques et/ou religieux)

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