Rendez-vous à cinq heures : l’éléphant de Jim

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Ce matin s’est présenté à ma porte, après avoir pulvériser la barrière du jardin, cet énergumène très en colère. Il m’a dit « je n’aime pas être traité d’irréfutable, j’exige des excuses ». J’ai voulu parlementer, erreur funeste, mon jardin est dévasté.

Jim

 

Note de la rédaction
Si la mémoire de l’éléphant est proverbiale, ce n’est pas le cas de l’étendue de son vocabulaire. Il aurait fallu rappeler à l’intrus ce que signifie irréfutable, et pour cela quoi de moins réfutable que cet extrait de dialogue, tiré d’une oeuvre qui fit un jour grand bruit (mais maintenant, c’est fini).
(…)
—Mais d’abord, grand-père, que veut donc dire « irréfutable »?
—Irréfutable? Mais voyons!…qu’on ne peut réfuter, mettre en doute, contester, critiquer, remettre en question, contredire….
—Mais alors, grand-père, cet adage (l’éléphant est irréfutable; NDLR) possède un caractère axiomatique intrinsèque. Il n’est qu’une évidence, un truisme.  Quel fou voudrait mettre en doute, contester ou même contredire un éléphant?
(…)

Extrait de « Le Vialatte est-il inné ou acquis ? »

 

Une réflexion sur « Rendez-vous à cinq heures : l’éléphant de Jim »

  1. L’étendue du vocabulaire de l’éléphant est en effet limitée et l’éléphant est susceptible, j’en ai fait le constat. Je l’ai entendu maugréer alors qu’il dévastait mon jardin quelque chose comme « moi pas futé, c’est ce qu’on va voir… ».

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