2 réflexions sur « Philharmonie de Paris »

  1. Je ne sais toujours pas si j’aime Jean Nouvel ou pas. Il n’est donc pas question pour moi d’aimer ou ne pas aimer, il serait plutôt question d’essayer de comprendre les raisons qui font que d’autres aiment. Je me dis aussi que dans trois cents ans, on s’extasiera peut-être. Ce qui m’importe en matière d’auditorium, c’est en tous cas l’acoustique. Et là, bien obligé de reconnaître que je ne suis jamais allé à la philharmonie de Paris. Je me contente de Toulouse et de quelques églises.
    Ce qui ne m’empêche pas de détester le rap – qui n’est pas de la musique mais un récitatif ampoulé – et en général les musiques qui ne mènent qu’à s’abrutir, à abolir le jugement. Déjà le boléro de Ravel est un peu limite, on voit bien une caravane lointaine grossir à vue d’oeil à mesure qu’elle approche de l’oasis et le final où les chameaux se précipitent comme des morts de soif, mais au terme de dix écoutes on est lassé : rien de tel avec Mozart en boucle.
    Bref, je crois que je sais quand j’aime ou pas. Et avec Nouvel, même si ça me choque je mets ça sur le compte de l’inhabitude, afin de ne pas insulter l’avenir sait-on jamais. A Sarlat, sa porte monumentale d’un métal noir, de hauteur de voûte de cathédrale m’a glacé. Mais quoi … l’église est déjà à moitié détruite depuis trois cents ans et ne pouvait plus servir que de marché couvert ! On comprend sans comprendre…donc perplexité. Si ça plaît aux gens…. Quant aux vitrages-ADN (autrefois on les sablait), ce n’est pas une nouveauté mais ça ne paye que le nez dessus ou dans la salle d’attente du dentiste.

  2. Monstrueux! Heureusement, c’est à la périphérie de Paris. Pas le cas de l’Opéra Bastille, malheureusement!

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