3 réflexions sur « Les oiseaux sont des cons -20- »

  1. De mon humble côté de l’Atlantique, je suis pour la pétrie et n’ait rien contre les autres formes d’humour quelles que soient leurs nationalités ou religions. Toutefois, je dois admettre que je préfère de loin l’auto-dérision des sujets de Sa Majesté belge à l’ironie sectaire hélas trop répandue dans la république de la distinction. J’oubliais, j’adore les oxymorons… par charité chrétienne!

  2. Chère Rebecca
    Avec ma série des « Oiseaux », j’ai voulu rendre hommage à un terrible dessinateur, Chaval. J’avais expliqué cela dans le premier article de cette série :

    https://leblogdescoutheillas.com/les-oiseaux-sont-des-cons-1/

    auquel je te renvoie si, par extraordinaire, il t’avait échappé.

    Venons-en à ta question : Elle montre que tu as deviné que déclarer à plus de vingt reprises que « Les oiseaux sont des cons » ne relève pas du 1er degré. En effet, qui pourrait dire que, d’une manière générale, les oiseaux sont TOUS cons? Non, les oiseaux, ne sont pas TOUS cons, mais le pigeon qui vient de se laisser aller sur ma veste, oui.
    Si « Les oiseaux sont des cons » n’est pas du 1er degré, est-ce pour autant du 2ème?
    Pas davantage, car affirmer au 2ème degré que « les oiseaux sont des cons » reviendrait à affirmer justement qu’ils ne le sont PAS, ce qui ne serait pas conforme à la réalité : un oiseau n’est ni con ni pas con. Il est un oiseau, ce qui est déjà bien assez dur pour lui.
    Puisque ce n’est pas du 2ème degré, a fortiori, ce ne peut être du 6ème, car on sait que les degrés pairs sont équivalents entre eux, de même que les degrés impairs entre eux. CQFD.
    Mais alors qu’est-ce ?
    C’est de l’absurde, comme on dit en France, ou du nonsense, comme on dit en Angleterre et dans ses environs.
    J’avais un peu précisé la notion de nonsense dans un article qui s’intitulait
    « Le Vialatte est-il inné ou acquis ?»

    https://leblogdescoutheillas.com/le-vialatte-est-il-inne-ou-acquis-critique-aisee-19/

    (Vialatte était un fervent adepte du nonsense)
    Je te donne un extrait de cet article dans lequel je commentais l’affirmation Vialattienne selon laquelle « L’éléphant est irréfutable », tout aussi péremptoire que celle de Chaval sur les oiseaux, en m’excusant de me citer moi-même

    « ….Pourquoi est-elle drôle (cette affirmation)? Là, je deviens sérieux: elle est drôle parce que l’affirmation est laconique, péremptoire, conclusive comme si elle provenait d’une longue démonstration, alors que le message porté – l’éléphant existe – est évident et que personne ne songe à le contester. C’est le comique de l’absurde, du nonsense anglais, la forme d’humour la plus raffinée, loin de l’ironie, de l’esprit de répartie, du calembour et de la contrepèterie. C’est la drôlerie étrange de ces deux hippopotames dont l’un dit à l’autre, qui se prénomme d’ailleurs George, qu’il n’arrive pas à se faire au l’idée qu’on est mercredi… »
    (J’ajouterais que, par expérience, cette histoire est souvent appréciée en Angleterre et ses environs, et très peu en France.)

    De toutes façons, comme l’annonçait le JdC dans un scoop récent, la série, c’est presque fini !

  3. Je dois avouer ne pas avoir compris pourquoi les oiseaux sont censés être cons… même si c’est du dixième degré…

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