Jouvet, la vache !

Une comédienne :
— De ma vie, je n’ai jamais eu le trac !
Louis Jouvet :
— Ne vous inquiétez pas, il viendra avec le talent.

Lors du concours d’entrée au Conservatoire, une apprentie comédienne s’avance en déclamant son texte :
— Où suis-je ?
Louis Jouvet :
— Au Conservatoire… mais pas pour longtemps !

En 1937, au concours d’entrée au Conservatoire, Francois Perier présente « Scapin » devant Louis Jouvet qui fait partie du jury.
Louis Jouvet :
— Si Molière t’a vu, il a dû se retourner dans sa tombe !
François Périer :
— Comme cela, il sera à l’endroit car il vous a vu hier dans « L’école des femmes ! »

2 réflexions sur « Jouvet, la vache ! »

  1. François Perier a été un grand acteur, assez oublié aujourd’hui malgré ses interventions dans des dizaines et des dizaines de films. Le fait de n’avoir presque jamais tenu de premier rôle peut expliquer cet oubli. C’est tout à fait injuste car, pour le cinéma, il fait partie de ces comédiens au physique banal, mais au talent solide et à la technique éprouvée qui ont fait le cinéma français de l’après-guerre. On se souviendra d’Hôtel du Nord, Orphée, Max et les Ferrailleurs, Le Cercle Rouge, Madame Bovary.
    C’est au théâtre qu’il doit l’essentiel de sa carrière mais, une fois disparus, les acteurs de théâtre laissent peu de traces. J’ai eu la chance de le voir dans Bobosse, Equus, et la Mort d’un Commis Voyageur.
    Né aux USA, il serait devenu Dustin Hoffman.

  2. Je découvre ce matin que François Périer avait de la répartie que je ne lui connaissais pas. J’aurais aimé connaître la réaction de Jouvet après. On sait à quel point les “répartiteurs” aiment mettre les rieurs de leur côté mais détestent être pris du tac au tac à leur propre jeu. Chapeau Périer!

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