A Denfert-Rochereau

On dit que le Lion de Denfert dévore les sergents de ville ! Vous êtes devant lui ; à ses pieds un agent ; le brouillard tombe ; vous ne voyez plus rien ; le brouillard passe ; il n’y a plus de sergent de ville. On n’ose conclure mais on reste effrayé.

Alexandre Vialatte

 

2 réflexions sur « A Denfert-Rochereau »

  1. Le brouillard parisien serait donc devenu plus redoutable que le fog londonien puisqu’il précipite en Enfert-Rochereau des gardiens de la paix pourtant mieux armés que les Bobbies!
    Vu sous cet angle, Le Brexit se comprend, finalement!
    Plus pragmatique que Trump, Marine allume des cierges pour qu’un tel brouillard, combiné au fog, s’abatte sur les environs de Calais!

  2. Sa digestion terminée, le Lion làche un pet monumental qui dévale en trombe l’avenue Denfert-Rochereau, secoue au passage l’Observatoire de Paris, fait frémir les quatre muses de Carpeaux et réveille l’aspirant à la mort étendu sur un banc raide et vert. Méfiez-vous du Lion de Belfort!

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