PRÉFACE (2): ANDROMAQUE DE CYRÉNAÏQUE

ANDROMAQUE DE CYRÉNAÏQUE
et
RETOUR SUR ANDROMAQUE(1)     

Il y a longtemps que j’ai choisi mes trois plus grands hommes de l’Histoire et Jules César en fait partie.

Plusieurs fois, j’ai introduit cet immense personnage dans mes petites nouvelles : si, malgré tous mes efforts d’imagination, je n’ai pas réussi à lui faire croiser Churchill, je l’ai quand même rencontré personnellement dans un cinéma du quartier (latin forcément),  je lui ai fait mettre de l’ordre dans l’administration de Pergame, je lui ai fait convaincre des pirates d’augmenter le montant de sa rançon, je lui ai même fait renoncer au pouvoir pour fonder une académie.

Je suis obsédé depuis longtemps par ce jour des Ides de mars de l’an 44 avant Notre Père comme on dit aujourd’hui, où le grand Jules fut assassiné, et j’en veux toujours beaucoup à Marc Antoine de ne pas avoir su l’empêcher. Je pense que si assassinat n’avait pas eu lieu, non seulement la face de notre monde, mais aussi celle  de Cléopâtre en eut été changée.

C’est pourquoi j’ai écrit ces deux nouvelles, « Andromaque de Cyrénaïque » et « Retour sur Andromaque », où l’on verra comment, en changeant simplement de coiffeur, un général romain a permis la mort du grand homme. Que Jupiter me pardonne d’avoir pour cela adopté un style plus proche du Mel Brooks de « A funny thing happened on my way to the Forum » que du Shakespeare de « Julius Cesar ».

*

Cette nouvelle fait partie du  recueil intitulé « La Mitro ». Cette préface est destinée à vous donner envie de la lire, d’acheter le livre, éventuellement de le lire en entier, et surtout, surtout, que vous l’ayez lu ou non, d’émettre un avis, un commentaire, une appréciation, deux lignes, trois mots sur le bouquin. 

 

Rappel(1) : Isaac Asimov (1920-1992) fait partie de mes écrivains préférés et, en matière de science fiction, il est mon écrivain préféré. Ceux qui ont lu les histoires de robots d’Asimov ou n’importe quel volume de sa saga Fondation comprendront pourquoi.
Dans les rééditions de ses innombrables nouvelles, Asimov aimait ajouter à chacune d’entre elles une brève introduction. En quelques lignes, il expliquait pourquoi il avait écrit celle-ci, ce qui avait inspiré celle-là, combien de fois elle avait été refusée par son éditeur et souvent combien de dollars elle lui avait été payée.
Eh bien, moi, pour faire comme Asimov et pour faciliter le travail de ceux qui prépareront dans quelques années une anthologie de mes œuvres, et pour amener le lecteur courant à une meilleure compréhension de chaque nouvelle du recueil « La Mitro »,  je fais la même chose, et j’appelle ça Préfaces.

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À suivre, si possible

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