Rendez-vous à cinq heures pour faire le pont

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Pont sur la Moulouya au Maroc, entre Fez et Oujda
(par Guy)

Le pâtre rameute à grands pas ses moutons devant l’orage qui menace tandis que l’immense pont en acier de la future autoroute, poussé par vérins, avance inexorablement vers ses piles.
C’était la photo de couverture d’un Avis technique sur le poussage de l’ouvrage. C’est chouette hein !

4 réflexions sur « Rendez-vous à cinq heures pour faire le pont »

  1. Effectivement, comme un enfant, j’ai été fasciné par l’image et, n’ayant pas vu la tasse de café, je ne l’ai pas bue, ce qui fait que le titre et le nom de l’auteur ont échappés à mon attention encore endormie en fin de journée. Mais mon inconscient façonné par une amitié tri-générationelle, comptait sur toi pour rétablir la vérité! et là, je ne me trompe jamais!

  2. Ce pont inachevé qui débouche sur le vide me fait penser à celui qui provoquera la fin des deux affreux militants nazis dans le film (culte) Les Blues Brothers.

  3. Une lecture plus attentive encore t’aurait permis de voir que l’auteur du texte est en fait Guy, comme l’indique la mention en rouge sous le titre principal et en bleu sous le titre secondaire. Non pas que je me désolidarise du mot pâtre, dont la désuétude bucolique est charmante, mais que je n’utilise que lorsque je cherche une rime à Cleopâtre, et ça, c’est pas tous les jours.

  4. Berger étant un pote à Hidalgo – (ici, le nom de la mairesse de la ville qui a disparu sous un Himalaya de poubelles et non celui de mon mustang-‘pie’ [et non ‘corneille’ pour faire plaisir à Lorenzo] du ‘Mid-West’ américain qui a stoppé son grand remplacement par des pures-sangs saoudiens) -, Philipe lui a préféré le nom de « pâtre! » Toutefois, il ne nous dit pas que les ingénieurs des Ponts et Chaussées marocains (s’ils sont français, ils ont dû changer de nationalité pour ne pas réveiller le syndrome France-Afrique), fort écologiquement, exploitent l’énergie des piles porteuses pour activer les vérins poussant l’immense pont en acier de la future autoroute reliant une dune du Sahara algérien à une dune du Sahara espagnol au nez et à la barbe des Touaregs de bleu enturbannés et badigeonnés, chevauchant mieux qu’El Awrence leur dromadaire qui ne manque pas d’air puisque des piles de ce pont n’émane point de gaz carbonique! Après ça, on ne saurait dire que je ne lis pas attentivement ‘Le Journal des Coutheillas!’
    René-Jean

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