temps de lecture : une minute et demie

Depuis quelques jours, il y a des nouveautés sur le Journal des Coutheillas. 

Il n’a échappé à personne que le JdC était un journal plutôt conservateur. C’est donc tout à fait à contre-coeur que la direction s’est résolue à satisfaire l’une après l’autre la plupart des obligations imposées par des technocrates sans âme aux braves petits émetteurs de blog qui essaient avec leurs pauvres moyens de répandre un peu de douceur et de culture dans un monde de TikTokés.

C’est d’ailleurs pour cette raison que, depuis quelques mois, pour déposer un commentaire, vous devez répondre au préalable à l’énigme de ce Sphinx des temps modernes, j’ai nommé le reCAPTCHA. Les niveaux intellectuels s’étant considérablement abaissés depuis qu’Œdipe a poussé son ultime chansonnette, le Sphinx, ou du moins sa petite part d’humanité, a consenti à prévoir des questions accessibles aux humains d’aujourd’hui. C’est pourquoi il s’est résolu à ne vous demander que de savoir reconnaître trois bateaux, deux autobus ou un passage piétons. Malgré la simplicité des questions, quelques lecteurs, toujours les mêmes, se plaignent de ne pas réussir à passer ce petit péage intellectuel. Ceux-là disent même que le reCAPTCHA se trompe. 

Sachez, mortels, que le reCAPTCHA, à l’instar du Sphinx, ne se trompe jamais ! S’il refuse de vous ouvrir, c’est que VOUS vous êtes trompé. D’ailleurs, dans sa grande magnanimité, il vous proposera aussitôt une deuxième énigme. 

Pourtant, il faut reconnaitre qu’il arrive au Sphinx d’être capricieux — n’oublions pas qu’il s’agit d’un monstre féminin — et de refuser même de poser sa question. Mais cette bouderie ne dure jamais longtemps : il vous suffira de revenir frapper à sa porte un peu plus tard.

Voilà pour le reCAPTCHA. 

Je passerai bien dès maintenant à la nouvelle fenêtre « Gérer le consentement aux cookies » qui apparait désormais à l’ouverture du journal. Mais je sens que ça en ferait un peu trop pour aujourd’hui. Alors on verra ça un de ces jours. Atchao, bonsoir !