4-Athènes – Moi et les colonels
Hemingway sobre, imberbe et encore jeune, muni d’une seule petite valise et d’une machine à calculer Hewlett Packard, je débarquai du Boeing 707 d’Iran Air à Athènes le 15 novembre 1973 en provenance de Téhéran. Le monde état soulagé : la fête du Kippour était passée, Israël avait failli arriver au Caire, les Russes et les Américains avaient failli en venir aux mains, mais tous les combats avaient fini par cesser la veille de mon anniversaire. Délicate attention.
À cette époque et depuis plus de six années, la Grèce était sous ce qu’il a été convenu d’appeler le régime des Colonels. Depuis le coup d’état militaire du 21 avril 1967, la Grèce s’était couverte de cet emblème dont je suppose qu’il représente un Phénix renaissant non pas de ses cendres mais du feu lui même. Si je me souviens bien, mes amis grecs l’appelaient, le poulet grillé.
C’est dans ces conditions que j’arrivai à Athènes pour l’étude de quelques routes et autoroutes disséminées à travers le pays. La routine…
Mais deux jours plus tard, un coup d’état venait tout bousculer.
Comme j’ai déjà raconté tout ça dans Les canons de Syntagma, je ne vais pas vous infliger à nouveau le récit de mes aventures hellènes.
Ce n’est pourtant pas l’envie qui m’en manque.
Désolé, mais je n’avais pas vu le « Hellène deux Trois« . Je ne suis pas très doué pour les calembours et je trouve ça tout à fait regrettable (de chevet). Mais, pour apprendre, je crois qu’il est un peu tard (de quatorze juillet)
Bravo !
Je sais qu’il n’y a pas grand chose de plus pénible que d’expliquer un jeu de mots, mais là, va falloir. A moins que Homère et Troyes ne soit dans le coup. Mais même dans ce cas, je ne vois pas.
et mes jeux de mots hilarants, t’en fais quoi ?
Il suffit pour ça de cliquer sur le titre « Les canons de Syntagma » en rouge dans le texte.
Ou encore de taper Syntagma dans la case recherche, ou peut-être même seulement canons
Point d’omerta, Hellène, deux trois fois si tu en as envie !