Une réflexion sur « Un bon principe »

  1. Un autre oxymore qui me fait bien marrer! Merci Talleyrand ou Herriot que Philippe fait revivre dans ce qu’ils avaient de meilleur. (L’humour est toujours le meilleur de l’humain surtout s’il est inhumain!)

    Je ne sais plus quel philosophe ou savant grec (C pareil) a dit qu’avec un bon levier on pourrait soulever la terre. Le problème toutefois, je crois, dans ce cas précis, est l’absence de point d’ancrage où poser le pied de biche. « Biche, ma biche! Tagada tsouin tsouin, » chantait Claude François qui a pris son pied dans les deux trous d’une prise femelle!

    Il en va de même des principes, injonctions incontournables issues de nos hallucinations collectives (maladies honteuses présentées comme honorables par les membres les plus proches de nos réseaux intimes de coerséduction) qui, pour être transcendés (tout ce qui est incontournable se saute et si c’est trop haut, on le fait sauter!), doivent être remplacés par d’autres principes reposant sur d’autres hallucinations collectives. La meilleure façon d’accélérer la rotation des principes (toujours imposés par les élites – nous a dit Pareto, un économiste dont on n’entend plus parler, mais qui fut un grand théoricien de la circulation des élites [qui n’ont rien à voir] – – ) est de baptiser ces nouveaux principes: « réalité, » « vérité, » « raison » ou « preuves résultant d’études scientifiques rigoureuses. »
    Mais, rassurez-vous, tous les principes cèdent, ce n’est qu’une question de temps!
    Et le temps passe inexorablement quelle que soit la façon dont on le mesure!

    Un halluciné permanent mais qui, lui, le sait farpaitement!
    (Montaigne a dit: « La science est une ignorance qui se sait! »)
    Il était chouette Montaigne, même s’il écrivait moins bien que Shakespeare!

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