Ah ! Les belles boutiques – 27


Les boutiques du Jardin du Luxembourg

Les kiosques n’ont pas changé depuis Napoléon III, ou tout au moins depuis René Coty.
On y vendait autrefois des cerceaux, des moulins à vent, des ballons, du sirop de coco, des avions en balsa, des épées de bois, des batons de réglisse…
On y trouve maintenant des hula-hoops, des moulins à vent, des ballons, du Fanta, des avions en plastique, des épées lumineuses, des bonbons pétillants…
Si la matière a changé, l’esprit est toujours là.
Merci, le Sénat…

Post scriptum
Bonne nouvelle : le Sénat donne à exploiter deux kiosques de vente. Voir ci-dessous les conditions de candidature :

La série « Ah ! les belles boutiques »
L’objectif : rendre hommage aux commerçants qui réussissent à conserver l’aspect traditionnel de leur façade de magasin, et les encourager à persévérer.
Le contenu : une photo de la devanture d’un magasin, avec si possible l’adresse et, très éventuellement, un commentaire sur la boutique, ou son histoire, ou son contenu, ou sur l’idée que s’en fait le JdC.

 

7 réflexions sur « Ah ! Les belles boutiques – 27 »

  1. Dommage que ces casiers de bouquinistes tendent à se reconvertir en bimbeloteries. Mais il faut bien que ces bouquinistes mangent aussi.
    Ô tempora, ô mores.

  2. Un petit brin de nostalgie à la vue de cette photo.
    Qu’il est dommage que cette jolie guérite soit enguirlandée de jouets en plastique criards!
    Toutefois, c’est une bonne chose que de les garder ouvertes et commerçantes.

  3. Les casiers des bouquinistes sont toujours là, mais il y a de moins en moins de bouquinistes. Certains tentent toujours de vendre des vieux livres, mais beaucoup se sont mis à la vente d’objets touristiques, porte-clés, Sacré-Cœur, Tour Eiffel, horribles chromos…

  4. De toute façon, la date de dépôt des candidatures est dépassée. Dommage !

  5. Dans mon souvenir, il y avait aussi des centaines de bouquinistes le long du parapet d’un pont. Y sont-ils toujours …? Ca aussi, c’était Paris!

  6. Une chose me gêne dans cet avis d’appel à candidature: il ne précise pas les commerces autorisés à concourir, le choix s’operant sur les offres les plus pertinentes. C’est vague!

  7. On me signale qu’Anne Hidalgo n’a pas de droit de regard sur ce jardin. Ouf !
    Par contre, je crains qu’elle ne l’ait sur les deux squares qui le prolongent vers le sud. Il n’y a qu’à voir leur état.

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