Archives de catégorie : Citations & Morceaux choisis

Rendez-vous à cinq heures : Souvenir de cinéma (29)

La page de 16h47 est ouverte…

Frankie and Johnny
Gary Marshall – 1991
Michelle Pfeiffer, Al Pacino

 

Un film que j’ai vu 5, 6 ou 7 fois et qui me fait rire et me met la larme à l’oeil à chaque fois. 

Le couple Pfeiffer-Pacino, bien loin des excès de Scarface, est extraordinaire de vérité et de simplicité dans ce film où Elle, interprète une serveuse de diner à New York abimée par la vie, et Lui, sorti de prison, un cuisinier plein d’espoir. 

Formidable ! 

(Un autre jour, je vous donnerai la scène finale, sur fond de Clair de Lune de Debussy. C’est là que j’ai la larme à l’oeil)


https://www.youtube.com/watch?v=zmfGrMbQLpA

L’opinion commune

(…) Lorsque les conditions sont inégales et les hommes dissemblables, il y a quelques individus très-éclairés, très-savants, très-puissants par leur intelligence, et une multitude très-ignorante et fort bornée. Les gens qui vivent dans les temps d’aristocratie sont donc naturellement portés à prendre pour guide de leurs opinions la raison supérieure d’un homme ou d’une classe, tandis qu’ils sont peu disposés à reconnaître l’infaillibilité de la masse.

Le contraire arrive dans les siècles d’égalité.

À mesure que les citoyens deviennent plus égaux et plus semblables, le penchant de chacun à croire aveuglément un homme ou une certaine classe diminue. La disposition à en croire la masse augmente, et c’est de plus en plus l’opinion qui mène le monde.

Non seulement l’opinion commune est le seul guide Continuer la lecture de L’opinion commune

Rendez-vous à cinq heures : souvenir de cinéma (28)

La page de 16h47 est ouverte…

Les Sept mercenaires
John Sturges – 1960
Yul Brynner, Steeve McQueen, Eli Wallach, etc, etc…

Brillant et fidèle remake des Sept samouraïs, le chef d’œuvre de Kurosawa.
Dans le film, parmi les sept mervenaires, seulement trois survivent au dernier combat. Dans la réalité, ils sont morts tous les sept. Triste nouvelle.

Regardez l’une des premières scènes du film, celle du cimetière. Vous y verrez apparaitre Steve McQueen dans son premier vrai grand rôle. Voyez comme, sans pratiquement rien faire, il efface la vedette de l’époque, Yul Brynner.

Cliquez sur le lien ci-dessous et voyez comme McQueen prend la lumière.

https://www.youtube.com/watch?v=6Q8-qZxe_y0

 He adored New York !

Morceau choisi

Qui parle le mieux de New York ?  Woody Allen, bien sûr !
Écoutez sa voix off en ouverture de son film Manhattan :

«Chapitre 1 : Il adorait New York. Il l’idolâtrait démesurément… » Non, ça ne va pas… « Il l’idéalisait démesurément. Pour lui, quelle que soit la saison, New York était une ville en noir et blanc qui palpitait au rythme des airs de  Gerschwin.» Euh, non. Recommençons… « Chapitre 1 : Il était aussi dur et romantique que la ville qu’il aimait. Derrière ses lunettes cerclées de noir, était lové le pouvoir sexuel d’un chat de la jungle. » Oh, j’adore ça ! « New York était sa ville, et le serait toujours. Sa vision de Manhattan était trop romantique, comme tout le reste. L’effervescence de la ville le faisait vibrer. New York regorgeait de belles femmes et de types qui semblaient connaître toutes les ficelles de la ville… » Ah ! Trop guimauve pour un homme de mon goût. Essayons quelque chose de plus profond : « Il adorait New York. »

Et maintenant, si vous cliquez sur le lien ci-dessous, vous devriez voir l’excellent trailer de ce merveilleux film:

https://youtu.be/JEoEGW4Hb9w

 

Rendez-vous à cinq heures : souvenir de cinéma (27)

La page de 16h47 est ouverte…

La nuit américaine
François Truffaut – 1973
Jaqueline Bisset, jean-Pierre Léaud, Jean  Pierre Aumont

Du cinéma dans le cinéma ; pour moi le meilleur Truffaut avec les 400 coups.
Une leçon de mise en scène, le métier de réalisateur vu du côté artisanal, un Jean-Pierre Léaud sympathique et bon comédien comme il ne le fut jamais plus, un Jean-Pierre Aumont mature et rayonnant, une Jacqueline Bisset absolument magnifique.Oscar 1974 du meilleur film étranger.

Vous avez droit à deux extraits :

https://www.youtube.com/watch?v=9cAJd82SB00

https://www.youtube.com/watch?v=1HCs2yaP-c4

Rendez-vous à cinq heures : souvenir de cinéma (26)

La page de 16h47 est ouverte…

Midnight Cowboy
John Schlesinger-1969
Dustin Hoffman, Jon Voight

Dustin Hoffman a 32 ans. Il sort tout juste de son premier grand rôle dans Le Lauréat.
Jon Voight, 31 ans,  trouve le sien dans le personnage de Joe Buck
Le film remporte 3 oscars (film, réalisateur, scénario)

Regardez ce mélange de petits extraits sur fond de cette Continuer la lecture de Rendez-vous à cinq heures : souvenir de cinéma (26)

Rendez-vous à cinq heures : souvenir de cinéma (25)

La page de 16h47 est ouverte…

The Man Who Shot Liberty Valence
John Ford – 1962
John Wayne, James Stewart, Lee Marvin

Film parfait, sobre et mélancolique, teinté parfois d’humour. Entre ces deux monstres sacrés qu’étaient John Wayne et James Stewart, à 38 ans, Lee Marvin apparait enfin comme un acteur exceptionnel et démarre sa vraie carrière.

Non mais, regardez un peu cette scène !
« That’s my steack, Valence ! »
Et pour cela, ciquez sur le lien ci-dessous :

https://youtu.be/mejzuQ9kVbs

 

 

 

East Side, West Side

Le projet nait en 1947, si près de la fin de la seconde guerre mondiale. Un ami de Jerome Robbins prépare une scène de Roméo et Juliette pour un cours de théâtre. Il demande aux chorégraphe s’il serait possible de moderniser l’histoire de Shakespeare. Robbins est séduit par l’idée. Il en parle à Leonard Bernstein et tous deux sentent qui il y a là quelque chose. Il conçoivent la première version d’un spectacle musical qu’ils intitule dans un premier temps East Side Story. Maria est juive, et Tony un italien catholique de Greenwich Village. Comme souvent, le projet demeure en suspens quelques années. Quand ils le reprennent en 1955, ils décident de transposer le conflit religieux en conflit racial. Entre-temps, il y eut des oppositions, des pressions, une probable certitude dans l’esprit de Robbins et de Bernstein que l’opposition juifs–catholiques était trop explosive dans ces années-là, dans ces quartiers-là, Lower East Side, Little Italy. Le projet East Side devint donc West Side et l’antagonisme, Portoricains contre Américains Blancs. Après tout, il y a des tenements aussi dans le West End, et de la misère. Les immigrants portoricains sont si nombreux que le quartier de San Juan Hill porte le nom même de la capitale portoricaine. Le spectacle — on peut difficilement parler de comédie musicale, plutôt de tragédie musicale — amorce sa tournée le 18 août 1p57 à Washington. il s’installe au Winter Garden de Broadway le 26 septembre. C’est un triomphe. Les salles sont Continuer la lecture de East Side, West Side