Novembre 1950. Je viens d’avoir huit ans. On m’a installé comme d’habitude sur la banquette arrière de la 203. Mon père conduit et son ami Eugène est à côté de lui. Ils fument sans arrêt. Ce soir, nous coucherons à Sully. Nous chasserons demain à Coullons. J’ai l’habitude de ce parcours et, pour moi, il est interminable. Je m’endors dès la porte de Châtillon.
Fort coup de frein, les portières avant s’ouvrent à la volée et les deux hommes descendent précipitamment. Continuer la lecture de Dans la lumière des phares