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Quand on aime, on ne compte pas
La Coupole est certes plus récente que les Deux magots, mais Hemingway serait-il plus jeune que Sartre, Camus, Greco ?
Moi, c’est La Coupole d’Hémingway qui me touche, probablement parce que je suis plus jeune que vous …
Il y a aussi:
Il n’y a plus d’après
À Saint Germain des Prés
Plus d’après-demain, plus d’après-midi
Il n’y a qu’aujourd’hui…
Très belle chanson nostalgique qui évoque pour moi aujourd’hui la triste transformation du quartier de Saint Germain que j’ai beaucoup fréquenté, ne serait-ce que par double obligation entre 12 et 24ans. En effet mon père aimait amener sa famille déjeuner chez Lipp et j’ai passé trois années à l’ENPC de la rue des Saints-Pères. J’ai continué par gout et par habitude, mais la transformation de Paris en super-mall pour touristes de masse n’épargne pas ce quartier.
Mais quand en 1960 Guy Béart, d’ailleurs lui aussi ancien élève de l’École des Ponts, a écrit cette chanson pour Juliette Gréco, il avait trente ans et ce n’est pas le vieux St Germain qu’il y regrettait. Certes le quartier n’était plus celui des zazous de la Libération, mais on y voyait encore Sartre et Camus et Gréco et moi. Plus simplement,Béart exprime très joliment le regret du temps où un amour du narrateur habitait St Germain, temps disparu, car cet amour a émigré à l’autre bout de Paris.
A propos des cafés de Saint Germain, si la Flore est devenu infréquentable (on fait la queue derrière un cordon pour y entrer et être servi par des serveurs mal aimables) les Deux Magots reste un endroit agréable (à l’intérieur uniquement) si on n’attache pas trop d’importance au prix du demi pression.
Les Deux Magots en 2005, une époque qui force la nostalgie d’un Paris unique en son genre, son esprit, son atmosphère, mais que l’on voit se déliter un peu plus chaque jour aujourd’hui. C’est la chanson de Charles Trenet:
« Que reste-t-il de nos amours
Que reste-t-il de ces beaux jours… »
Une photo, un dessin, une aquarelle peut-être?
Merci pour ce « souvenir qui me poursuit sans cesse ».