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La philosophie a ce don particulier pour nous faire découvrir dee évidences de cette sorte. A chaque fois, on se dit : « Mais ça, je le savais déjà ». Par exemple, quand on lit chez Spinoza:
« L’homme n’est pas un empire dans un empire : partie infime de la Nature totale, il dépend des autres parties. Dans son ignorance des causes véritables, il se croit libre. Il est pourtant rarement la cause adéquate de ses actes et dans la mesure où il n’en est que la cause inadéquate, dans la mesure où le monde l’envahit et le rend comme étranger à lui-même, à sa nature véritable, il est passif, c’est-à-dire encore passionné. »
on ne peut que se dire :
-hein ?
Bien sûr!
Si l’on n’avait le loisir de réfléchir, et procrastiner afin de se consacrer à la réflexion, avant de trouver le temps à mettre en oeuvre pour la réalisation, comment en arriverait-on à concevoir ce qui s’avérerait ensuite être un progrès?
Moi aussi, et sûr de son inverse aussi: tout progrès du loisir est un produit intellectuel. Quoique? Pas toujours!