La pharmacie du Centre (3/3)
Le paiement par les clients était fonction de la couverture sociale pratiquement inexistante dans ce pays. Le système de sécurité sociale n’existait que pour les européens qui avaient cotisé à des mutuelles ; le paiement était direct en espèces, en Francs CFA. Il n’y avait pas de délégation de paiements, le système de bons de commande souvent apportés par un commissionnaire, collectés après délivrance, servait à adresser au payeur la facture !
Le prix des médicaments était élevé pour les africains. Ils réglaient sans problèmes, ou en petite monnaie espèces recueillies auprès de congénères, ou mendié. Nous étions au service des clients.
D’autre part, il y avait la gestion des approvisionnements, des stocks :
Les commandes étaient faites rarement par téléphone fixe (les portables n’existaient pas), le plus souvent par courrier postal ou la visite exceptionnelle d’un représentant six mois ou un an à l’avance ! Dans ce pays enclavé et pauvre, l’approvisionnement et l’acheminement des produits était un problème : La plupart des médicaments étaient des produits importés, de France ou d’autres pays étrangers. Suite à l’indépendance du Niger, survenue treize ans avant notre séjour, la France était Continuer la lecture de Aventure en Afrique (50)