(…)Je pris alors en main le manuel de maintenance et passai directement à la table des matières. Il y avait un chapitre 6 : Pannes et dysfonctionnements – Méthodologie de réparation.
76 pages en tout ! Je commençai à lire :
6-1. Arrêts inopinés du moteur
6-1-1. Nature des arrêts
6-1-2. Vérifications préliminaires
Je survolai les deux paragraphes qui n’avaient pas l’air trop difficile à traduire. Je continuai de la même manière jusqu’au paragraphe 6-1-5. Démontages préalables dans lequel j’entrai, plein de confiance.
Elle ne dura pas.
À l’école, au lycée, des professeurs ont certainement tenté de vous apprendre une ou deux langues étrangères, vivantes ou mortes. Si c’est le cas, vous devez vous souvenir des deux types d’exercice de traduction que l’on pratique couramment dans l’enseignement des langues : le thème et la version. Dans ce cas, vous vous rappelez probablement que le thème, c’est dix fois plus difficile que la version. Dans la version, si vous comprenez ou si vous devinez par le contexte le sens d’un mot étranger que vous ne connaissiez pas, vous trouvez presque ipso facto sa traduction dans votre langue maternelle. Dans l’exercice du thème, par définition, vous connaissez le sens du mot à traduire. Mais si vous ignorez sa traduction dans l’autre langue, vous êtes perdu. Par exemple, si vous avez à traduire « She used to ride a horse every day » et que vous ignorez le sens du verbe « to ride », il y a fort à parier qu’avec un peu de réflexion, vous arriverez à deviner qu’il veut dire « monter ». Mais à l’inverse, si vous avez à traduire en anglais « Elle montait à cheval chaque jour » et que vous ne connaissez pas le verbe anglais adequat, vous êtes perdu. Ou bien vous restez sec et vous êtes déconsidéré, ou bien vous tentez des « She climbed a horse every day » et des « She used to go up a horse every day » et Continuer la lecture de Go West ! (53)