Celui-ci nous est proposé par Lorenzo. À deviner : un titre de film.
La solution demain dans l’après-midi
Celui-ci nous est proposé par Lorenzo. À deviner : un titre de film.
La solution demain dans l’après-midi
Crédit photo : Lorenzo dell’Acqua
Avec ça, Lorenzo nous demandait de deviner le titre d’un film :
Et voici la solution :
SEIZE ARETES ROSES AU LIT
Pas mal, non ?
On vous laisse réfléchir et on attend fébrilement le commentaire de l’auteur.
Le commentaire de Lorenzo figure à présent ci-dessous à la place qu’il mérite.
Celui-ci nous est proposé par Lorenzo dell’Acqua.
Selon les informations recueillies auprès de son auteur, il est de cette sorte où l’on doit deviner les différentes syllabes qui composent le titre recherché. Peu chiche en indices et réalisant l’obscurité de son énigme, Lorenzo m’a en voyez successivement 3 dessins de plus en plus figuratifs. Les voici, dans l’ordre de réception:
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Il arriva chez nous un dimanche de novembre 189…
Musée d’Orsay
Photo Lorenzo dell’Acqua -Septembre 2022
Tétraèdres Paul Sérusier 1910
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Art or not art ?
par Lorenzo
Ecrire, comme me le demande Ph., mon sentiment sur les œuvres présentes dans le tunnel des arts équivaut finalement à traiter d’un sujet beaucoup plus vaste qui est celui de la définition d’une œuvre d’art. La question posée est pourtant simple mais sa réponse est d’une complexité inversement proportionnelle. Théoriquement elle est constituée à partir de nos ascendances familiales, de nos origines géographiques et religieuses, de notre éducation et de notre expérience, de notre psychologie, de notre culture qui inclut l’art et son histoire, et sûrement de bien d’autres choses que j’ignore.
De façon provocatrice mais sincère, je trouve artistique une œuvre que j’aimerais mettre sur le mur de mon salon. Toute forme de réflexion sur l’art m’est étrangère, c’est à dire que je ne me sens ni capable ni habilité ni assez cultivé pour oser m’y prêter. En ce qui concerne le tunnel des arts, tout ce que j’y ai vu me déplait, donc ce n’est pas de l’art.
Cette vision simpliste ou simplifiée de l’art, personnelle et non universelle comme elle se doit d’être, est évidemment contredite par Continuer la lecture de Rendez-vous à cinq heures à nouveau dans le tunnel
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Le tunnel des arts
par Lorenzo
En vertu des pouvoirs qui m’étaient conférés il y a déjà un bon moment mais dont je me rappelle quelques bribes, je me permets de t’adresser, cher Philippe, cette lettre en forme d’ordonnance. Surtout, je t’en supplie, ne va pas là où je suis allé aujourd’hui. Ton âge et surtout ta sensibilité démesurée ne pourraient s’accommoder d’un tel spectacle et le pire serait à craindre comme un geste criminel visant le département culturel de la Mairie de Paris ou un suicide spectaculaire du haut de la Tour Eiffel. Nous souhaitons tous, ta famille, tes amis, et même certains lecteurs de ton blog, qu’un sort aussi funeste te soit épargné. Donc, parmi les innombrables balades possibles dans Paris, évite de t’aventurer dans ce bouge.
Rappelle-toi, il y eut jadis un tunnel Continuer la lecture de Rendez-vous à cinq heures dans un tunnel
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De nos jours, avouer avoir été chasseur est très mal vu surtout si on ajoute qu’on a aimé ça. En réalité, ses détracteurs ne savent pas ce qu’est la chasse. Des animaux, je n’en ai pas assassiné beaucoup, sauf deux ou trois pour faire plaisir à mon beau-père. Oublié ce chevreuil suicidaire venu à la rencontre de ma cartouche tirée les yeux fermés, oubliés ces canards sauvages impossibles à voir à la nuit tombante, oubliés ces faisans moins tendres que des poulets, oubliés aussi ces sangliers enfuis avant que j’aie eu le temps d’armer mon fusil. La chasse m’a permis de découvrir la nature et je crois ne jamais l’avoir violée. Elle possède une autre vertu que ses détracteurs ignorent : elle abolit les différences sociales. On chasse, on déjeune et on ne parle que de chasse. Entre ouvriers et professeurs, la complicité s’installe immédiatement.
Lorenzo dell’Acqua
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LE JARDIN DU LUXEMBOURG
par Lorenzo dell’Acqua
Le paradis de ma jeunesse n’a jamais eu plusieurs visages. Peuplé d’enfants gais et d’adolescents amoureux, le Jardin du Luxembourg, que les zazous appelaient jadis le Luco, est resté le refuge de mes insouciances. Ses joueurs d’échec, de vieux messieurs tristes mais très intelligents, ne parlent toujours pas, ne sourient jamais et restent vissés pendant des heures à leurs chaises. Sur le grand bassin naviguent des bateaux à voile semblables à ceux que nous louaient jadis nos mamans et que nous poussions avec une longue baguette de bois. Quand il fait grand froid, les canards Continuer la lecture de Rendez-vous à cinq heures au Luco