Archives par mot-clé : Série TV

8- En un mot comme en cent : OVNI(s)

OVNI(s)
Antony Cordier – 2021 – MyCanal – 2 saisons de 24 épisodes
Melville Poupaud, Michel Vuilllermoz, Géraldine Pailhas, Quentin Dolmaire, Daphné Patakia

 En 1978, un ingénieur du CNES mis au placard après l’échec d’un lancement de fusée spatiale, prend le poste de directeur du Groupe d’Études des Phénomènes Aérospatiaux Non identifiés (GEPAN), un obscur service chargé d’enquêter sur les OVNIs. Le GEPAN n’a pas de moyens et, quoique de bonne volonté, ses trois employés sont pour le moins fantaisistes et l’ingénieur va devoir se débrouiller avec ça.

Tout dans cette série est complètement démodé, désuet, daté, mais c’est bien sûr Continuer la lecture de 8- En un mot comme en cent : OVNI(s)

6- En un mot comme en cent : The head

The head
Jorge Dorado
MyCanal

C’est une production internationale et cela se sent dans la distribution et l’hétérogénéité des comédiens, plutôt inégaux.
Ç’aurait pu être « The Thing« , ce superbe huis clos d’épouvante dans une station polaire de John Carpenter (1982), lui-même remake d’un film qui m’avait bien fait peur quand j’avais dix ans, « La Chose d’un autre monde« . Le début de la première saison est intéressant, mais rapidement, on s’aperçoit que ce n’est qu’un prévisible et grand-guignolesque « Dix petits nègres » à la sauce hémoglobine antarctique.
La seconde saison commence, elle, de façon tellement ridicule et tellement mal jouée que je n’ai pu avaler que son premier épisode.

En un mots comme en cent : mauvais (et même assez ridicule)

3-En un mot comme en cent : The English

temps de lecture : 1 minute

The English
Hugo Blick – Série TV
Emily Blunt

Le pitch annoncé sur le site de MyCanal est extrêmement classique, donc tentant, enfin… pour moi : « Déterminée à venger la mort de son fils, Cornelia, originaire d’Angleterre, s’installe dans l’Ouest des Etats-Unis, où elle espère retrouver le responsable du drame. Elle y rencontre Eli Whipp, un Amérindien et éclaireur de cavalerie à la retraite. Guidés par un objectif commun, le duo prend la route… » Tadaaa !
On y va !

Un grand écran, des prises de vue soignées, des décors et costumes peaufinés.  Un indien solitaire et civilisé, une femme énigmatique, Continuer la lecture de 3-En un mot comme en cent : The English

Happy Valley – Critique aisée 256

temps de lecture : moins de 2 minutes

Critique aisée 256

 Happy Valley
Sally Wainwright
Sarah Lancashire…

 C’est une série télévisée britannique dont les saisons 1 et 2 de six épisodes chacune sont visibles sur myCanal. La saison 3 est en cours avec 3 épisodes diffusés.

Catherine Cawood, 47 ans, divorcée, deux enfants, exerce la fonction de sergent de police. Le sergent Cawood, est la chef du commissariat d’une petite ville du Yorkshire. En uniforme, elle gère avec efficacité, rigueur et humanité Continuer la lecture de Happy Valley – Critique aisée 256

Workingirls – Critique aisée n°242

temps de lecture : 1 minute et demie
Critique aisée n°242
 

Workingirls
Série TV Canal+

C’est une assez idée assez bonne, ma foi, déjà traitée par les anglais (The Office, The IT crowd) et les américains (The Office), celle de la vie quotidienne de bureau, mais assez bonne quand même, arrangée selon la tendance du jour qui est de tout mettre au féminin, c’est donc une bonne idée de créer une série TV sur la vie quotidienne au bureau d’une bande  de femmes de niveaux hiérarchiques différents,  de créer quelques archétypes, celui de la patronne autoritaire, Continuer la lecture de Workingirls – Critique aisée n°242

La meilleure version de moi-même – Critique aisée n°236

temps de lecture : 3 minutes 

Critique aisée n°236

 La meilleure version de moi-même
Série en 9 épisodes de 28 minutes
Canal+Séries

Gonflée, Blanche !

Ceci n’est pas une critique aisée, ou alors si, mais toute petite alors, juste pour vous donner envie de faire ce que je viens de faire : la tester, la détester et peut-être, ensuite, l’aimer, en tout cas l’admirer.

Pourquoi ? Parce qu’elle est gonflée, Blanche !

C’est une série créée, écrite, réalisée et interprétée par Blanche Gardin.

J’aime beaucoup Blanche Gardin, je veux dire ses spectacles en solitaire, ses petites déclarations en interview, ses présentations de soirées mondaines de la bourgeoisie du show-biz. Avec ses airs de jeune femme bien élevée, son impeccable diction, sa syntaxe Continuer la lecture de La meilleure version de moi-même – Critique aisée n°236

The Big Bang Theory – Critique aisée n°117

Critique aisée n°117

Autrefois, nous autres critiques, nous n’aimions pas beaucoup parler de télévision. Le cinéma n’étant lui-même que le 7ème art, alors la télévision, vous pensez ! Et s’il fallait absolument parler de télévision, nous disions « Ah ! Apostrophes ! »,  « Oh ! Thalassa ! », Eh ! Les Dossiers de l’écran ! » Mais jamais nous ne parlions de séries. D’ailleurs, nous disions plutôt feuilleton, nous nous moquions de Thierry la Fronde et des Feux de l’Amour et nous regrettions les séances tardives du Cinéma de minuit. Nous prenions la plume avec ironie pour démolir les lourdes tentatives de José Dayan avec ses remakes des Rois Maudits et du Comte de Monte-Christo. Mais  un moment est arrivé où il a bien fallu parler des feuilletons de Nina Companeez (Les Dames de la côte, A la Recherche du temps perdu) car ça, vraiment, c’était du cinéma. Et pendant ce temps, s’infiltraient petit à petit dans nos postes de  télévision les séries américaines. Ça avait commencé il y a longtemps avec Au nom de la loi, Happy Days et Les Incorruptibles… Puis étaient venus Friends et Seinfeld. Avec Urgence, une étape était franchie, grâce la qualité du script, de la réalisation et des comédiens. On commençait, dans les diners germanopratins, à pouvoir parler sans honte des séries américaines. On en parlait d’abord avec condescendance, puis avec un intérêt que l’on prenait soin de déguiser d’une candeur affectée. Mais nous, les critiques, nous n’en parlions jamais.

Et puis, en quelques années, Continuer la lecture de The Big Bang Theory – Critique aisée n°117