Piéton, où est ta victoire ?
Deuxième partie : La fermeture des voies sur berge
Dans la première partie de cet essai que nous avons publiée hier, après avoir dressé un constat impressionnant de précision du passé et du présent de la piétonisation des voies urbaines, l’auteur a dessiné les grandes lignes du futur peu souhaitable que cette idéologie, si elle devait être appliquée plus avant, nous réserve.
Après ces généralités nécessaires pour une bonne compréhension du phénomène, dans cette deuxième partie, l’auteur s’attaque avec vigueur et talent au sujet particulier de la fermeture de la voie sur berge rive droite à Paris, dont on rappelle qu’elle a été votée hier par une municipalité inconsciente.
2-La fermeture de la voie sur berge rive droite à Paris est un truc idiot.
Si, comme on l’a vu hier, la piétonisation des centres villes est un truc dangereux, la fermeture de la voie sur berge est un truc idiot.
Tout d’abord, entendons-nous : le long de la Seine, il y a les quais et les berges, les quais en haut, les berges en bas. Sur les quais, il y a les commerces, les cafés à terrasse, les restaurants, les théâtres, les musées et les arbres. Il y a les piétons, les voitures, les taxis, les camions, les motos, les bus et les vélos. On y circule, et piétons et automobiles se trouvent au niveau des autres rues et des ponts, ce qui leur permet de changer facilement de quartier.
Sur les berges, quand elles ont été viabilisées, il y a des voitures, beaucoup de voitures, des milliers de voitures, des camions, des taxis, des motos et pas de piéton. Essentiellement, c’est la voie Georges Pompidou, un brave type celui-là, créée Continuer la lecture de Piéton, où est ta victoire ? 2ème partie (Critique aisée 79)