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Dernière heure : Un second referendum sur le Brexit ?

Dernière heure : Un second referendum sur le Brexit ?
vendredi 16 novembre

 « As far as I’m concerned, there will not be a second referendum. »

(Theresa May –Conférence de presse – Jeudi 15 novembre 2018.)

Raison de plus pour y croire.
D’ailleurs un sondage publié mercredi indique que 60% des personnes interrogées sont en faveur d’un nouveau referendum.
54 % des mêmes voteraient pour rester dans l’Union Européenne contre 46% qui voteraient le contraire.

Vous voyez qu’il y a quand même de bonnes nouvelles.

P.S. Vous pouvez aussi vous reporter à mon article de septembre : « Exit the Brexit ? »

Dernière heure : Exit the Brexit ?

Dernière heure : Exit the Brexit ?

Dernière heure : Exit the Brexit ?
Jeudi 27 septembre

Selon le journal « Independant« , les bookmakers britanniques, qui en début d’année prenaient la possibilité d’un second référendum sur le Brexit à 4 contre 1, n’offraient plus début septembre que du 2 contre 1 pour le même évènement. Il apparait de plus que, depuis le mois de juin dernier, 89% des paris Continuer la lecture de Dernière heure : Exit the Brexit ?

¿ TAVUSSA ? (34) – Brexit-Dreyfus, même combat

Comme le temps passe, comme les choses changent !

Je me rappelle vaguement que David Cameron avait engagé son référendum sur le maintien ou non de l’UK dans l’UE pour faire taire la fraction anti-européenne de son propre parti.

Je crois me souvenir de Theresa May défendant le REMAIN pendant la campagne.

Je pense l’avoir vue avaler son chapeau pour pouvoir prendre le poste de Premier Ministre chargée de rendre effectif le résultat du scrutin, c’est-à-dire le BREXIT.

Je suis pratiquement sûr de l’avoir entendue dire qu’un Hard Brexit serait sa ligne de conduite et que jamais l’UK n’aurait à payer les 50 milliards réclamés par l’UE pour commencer à négocier.

J’ai encore dans l’oreille l’écho de la semaine dernière qui disait que Theresa May, toutes couleuvres avalées, considérait qu’une somme de 40-45 milliards d’€ était finalement « equitable » et qu’un accord sur la frontière Irlande du Nord-République d’Irlande et sur les droits des expatriés avait été trouvé.

Et voilà que j’apprends que le Parlement vient Continuer la lecture de ¿ TAVUSSA ? (34) – Brexit-Dreyfus, même combat

¿ TAVUSSA ? (14) – Faut-il dissoudre le peuple ?

Faut-il dissoudre le peuple ?

Pour l’extrême droite comme pour l’extrême gauche et, quelques fois, même pour la gauche non extrême, l’élection de Donald Trump, c’est le sursaut attendu des indignés, des oubliés et des déçus de toutes sortes contre le système, c’est la victoire du peuple contre les élites et des tas d’autres choses tout aussi lyriques et enthousiasmantes.

Bon. Si on veut.

Mais si la victoire du peuple contre les élites, c’est la désignation comme président des États Unis d’un homme, qui, vu à travers la campagne qu’il a menée, peut être qualifié de raciste déclaré, de xénophobe affirmé, de sexiste assumé, d’impulsif incontrôlable, d’ignorant crasse, de menteur invétéré, d’affairiste autoproclamé et de brute incarnée (et nous n’avons pas fini de le découvrir), ne serait-il pas temps, comme disait Berthold Brecht, de dissoudre le peuple et d’en élire un autre ?

J’imagine déjà vos réactions à vous autres, âmes sensibles, devant cette question interdite : est-ce la faute du peuple si Trump a été élu, si l’Angleterre a largué les amarres et part à la dérive, si Mademoiselle Le Pen a toutes chances d’être au second tour des élections présidentielles françaises et des chances réelles d’être élue ?

Les Américains sont-ils devenus furieux (totally mad), les Anglais légèrement dérangés (rather deranged) et les Français totalement stupides (completely nuts) ?

Ne répondez pas tout de suite. Dites-vous d’abord ceci :

Pour ce qui est des USA :
The Donald a été élu avec moins de voix que Mme Clinton
– Les électeurs du Donald représentent seulement un électeur sur quatre (plus exactement 25,5% de l’électorat)
-Il y a donc 3 électeurs sur quatre qui n’ont pas voté pour le Clown
(Il n’est pas question ici de contester l’élection d’Achille Zavatta, jusqu’à preuve du contraire régulièrement élu. Mais quand même ! Quelle drôle de loi électorale ! Élaborée dans leur sagesse par ceux que les Américains appellent les Pères Fondateurs pour éviter ce qui vient justement de se produire, il serait peut-être temps de la réviser. Mais faisons confiance au Donald pour le faire le jour où ça l’arrangera.)

Pour ce qui est de la Grande-Bretagne :
-Le Brexit a été voté par les vieux contre les jeunes, par les campagnes contre les villes et par les non-comprenants contre les diplômés.
-Le lendemain du vote, un des promoteurs importants du Brexit reconnaissait qu’il s’était trompé dans ses calculs.
-Le même jour, une partie des électeurs du Brexit (suffisante pour faire basculer le résultat) avouait qu’ils regrettaient leur vote.

Il ne s’agit donc pas (pas encore) de qualifier les Anglais d’abrutis définitifs, ni de désespérer (déjà) de l’Amérique. Il s’agit de serrer les fesses pendant les quatre prochaines années et de ne pas se tromper (j’allais dire Trumper, mais c’est vraiment trop facile) en avril prochain.

Ce serait vraiment trop bête que, sachant tout ce que nous savons aujourd’hui, intelligents comme nous sommes, nous butions sur le même caillou que les Anglais pour tomber dans le même trou que les Américains.

 

Après le Brexit

Autant je considère que la décision référendaire -non, ce n’est pas le mot que je cherche- la décision idiote -c’est bien ça, c’est le mot- la décision idiote des Royaume Uniens est mal fondée, regrettable et dommageable, autant je trouve que pousser les grands bretons à partir le plus vite possible est inélégant.
Depuis deux jours, les anglais ont la gueule de bois. Laissons-les cuver un peu. Laissons-les réaliser que leur prochain Prime Minister sera peut-être cet enfant gâté, mal élevé et ébouriffé de la haute bourgeoisie anglaise, Boris Johnson. Laissons leur le temps d’imaginer ce que sera le UK sans l’Ecosse, peut-être même sans l’Ulster. Laissons les croire encore quelques jours que les cotisations qu’ils versaient à l’Europe seront à présent versées à leur système de santé, et que leur séparation de l’U.E. va les protéger de l’invasion de migrants qui les attend.
Eh, les gars d’outre Manche ! Il n’y a que les revanchards vieux velléitaires vexés qui veuillent vous virer vite fait en prenant des poses autoritaires et avantageuses, tels notre cher Président et nos chers députés européens. Tirez-vous les premiers, messieurs les Anglais, vous disent-ils, et plus fissa que ça ! Mais tout ce qu’ils veulent en fait c’est se venger, se venger du désamour dont vous venez de faire preuve, se venger comme une femme délaissée, se venger en vous foutant à la porte, tout ça parce que vous venez d’avouer que vous n’en pouviez plus, que vous alliez partir. Mais c’est que vous seriez bien restés encore un peu, hein ? juste le temps de trouver un autre appartement. Mais non, ils font semblant de vouloir que vous partiez tout de suite. En fait, je vous le dis, moi, si vous leur disiez ce soir « Poisson d’avril, c’était une blague, surprise, surprise, c’est la caméra cachée !  » ils en pleureraient de joie.

« Encore un instant, monsieur le bourreau » a dit je crois Madame du Barry sur l’échafaud. Alors, ayons un peu de classe, et laissons leur encore un instant. Nous verrons s’ils gardent leur « lèvre supérieure rigide ».

Avant le Brexit

Au moment le plus fatidique dans l’histoire du monde moderne, le gouvernement du Royaume Uni et de la République Française se déclarent indissolublement unis et inébranlablement résolus à défendre en commun la justice et la liberté…

Les deux gouvernements déclarent que la France et la Grande Bretagne ne seront plus à l’ avenir deux nations, mais une seule Union franco-britannique.

La constitution de l’Union comportera des organismes communs pour la défense, la politique étrangère, les finances et les affaires économiques.

Tout citoyen français jouira immédiatement de la citoyenneté britannique ; tout citoyen britannique deviendra citoyen de la France, les deux pays supportant en commun la réparation des dommages de guerre quel que soit le lieu où ils se produiront.

Surprenant, non ? Si la dernière ligne ne vous l’a pas déjà fait deviner, voici de quoi il s’agit : Continuer la lecture de Avant le Brexit

Chronique pessimiste

Il y a exactement trois mois, laconique, à propos du Brexit, j’écrivais : « The english : let them go!  »
C’était de ma part une réaction d’agacement envers cette arrogance britannique, ce mépris des aliens, cette inconscience de la réalité mêlée de pragmatisme, qui de temps en temps ont amené ce grand peuple à accomplir des choses impossibles.
J’avais écrit cela, let them go, mais j’espérais bien qu’ils restent, et je prévoyais qu’ils le feraient. Mais voilà…
Monsieur Cameron portera une énorme responsabilité, celle d’avoir, pour des raisons internes à son parti politique, entraîné son pays vers la victoire des extrêmes en tous genres, des populismes de tous poils.

Mais, est-il le seul en Europe à pratiquer ce genre de fine manœuvre ?
Mais où est passé le centre ? Où ont été se cacher la modération, la tolérance, la raison ? Le centre est malheureusement chez nous incarné aujourd’hui par un mou qui aimerait être Henri IV, mais qui n’en a que l’aptitude à changer régulièrement de camp. Le centre disparaît un peu plus chaque jour, coincé entre deux partis traditionnels qui se délitent, entre deux extrêmes qui se rejoignent, grossis par la peur, la paranoïa, l’envie.
Aujourd’hui, une nouvelle fois, le centre a perdu. La bêtise au front de taureau, la peur hallucinée, la méfiance chafouine ont gagné. Sans se concerter, sans même le savoir, les extrêmes se sont rejoints pour vaincre. Aujourd’hui, c’est au Royaume Uni. Demain, ce sera en Pologne, au Danemark, qui sait ?
A peine sortis d’une crise économique mondiale majeure que fut celle de 2008, nous venons d’entrer dans une période de troubles économiques au moins aussi importants.
Bonne chance à tous…

¿ TAVUSSA ? (6) Brexit ? Let them go !

1946

Si les pays européens parvenaient à s’unir, leur trois cents ou quatre cents millions d’habitants connaitraient par le fruit d’un commun héritage une prospérité, une gloire, un bonheur qu’aucune borne, aucune frontière ne limiteraient. Il nous faut ériger quelque chose comme les Etats Unis d’Europe. (Winston Churchill- Zurich-1946)

2016

The English ?……Let them go !