Ni dieu, ni maître, à bas la calotte et Vive la Sociale !

Liberté de penser… mais pas pour tout le monde

 

Plaque apposée sur la façade du siège de la Fédération Nationale de La Libre Pensée
10 Rue des fossés Saint-Jacques à Paris.
(On appréciera notamment l’ironie de l’adresse de cette association)

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Hommage à Ferdinand BUISSON
1841-1932
Président de l’Association Nationale des Libres Penseurs de France
Député qui fit adopter la loi de séparation des églises et de l’État.
Cette plaque a été inaugurée par les laïques le 1er Juin 1980 en protestation contre les violations faites à cette loi par le Chef de l’État et les pouvoirs publics à l’occasion de la venue du pape Jean-Paul II en France.

5 réflexions sur « Ni dieu, ni maître, à bas la calotte et Vive la Sociale ! »

  1. Jim, je ne m’en prenais pas aux porteurs d’opinions mais à ceux qui portent des coups! J’en ai reçu et ai été témoin de pire…

    Comme disait Talleyrand, d’abord calotin avant d’être préfet de toute les polices, puis remis dans son bas de soie par Napoléon: « Seigneur, débarrassez-moi des maux physiques, je me charge des mots moraux! »

  2. Encore un mot à propos de Voltaire qui, dans son « Traité sur la Tolérance, à l’occasion de la mort de Jean Calas », dit: « De toutes les superstitions, la plus dangereuse n’est-elle pas celle de haïr son prochain pour ses opinions ». J’ai ce petit traité dans ma bibliothèque et je lis au dos ce qu’écrit l’éditeur: « Dénonciation du fanatisme et de la superstition, ce traité publié en 1763 est un vibrant appel à la tolérance et à la liberté de pensée ».
    Voilà, les libres penseurs pris dans leurs propres contradictions. À méditer!

  3. Hé René-Jean, mon propos concernait le fanatisme sous toutes ses formes, qu’il concerne les calotins (Voltaire, affaire Calas, etc), ou qu’il concerne les anti-calotins, et là, je vois que la gangrène, quasi obsetionnelle, n’est pas prête d’être enrayée.

  4. C’est quand même mieux que « Au nom de Dieu, baisses ta Culotte devant ton Maître! »

    « La gangrène, avant de s’installer irrémédiablement dans le cerveau passe par le cœur après coerséduction du corps! » aurait probablement écrit Voltaire s’il avait pu lire Durkheim (coercition), Tarde (imitation) et Freud (séduction) en prenant une petite rasade de Michel Onfray pour mettre la calotte au niveau de la culotte!

  5. Hier: Trump et sa logorrhée. Aujourd’hui: la « libre pensée » et ses bons principes laïques? Mon c.. oui, si le JDC veut bien me permettre cette réaction sortie du cœur et de la raison. Un seul mot me vient à l’esprit pour réunir cet enchaînement: FANATISME! Non pas du JDC bien sûr, mais de ces malades mentaux dont il est question. Alors, j’ai trouvé cette citation de Voltaire, digne combattant du fanatisme sous toutes ses formes: »Lorsqu’une fois le fanatisme a gangrené un cerveau la maladie est presqu’incurable. »

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