Edition spéciale

Voyage au bout de la nuit américaine
Drôle de réveil ce matin.
Une victoire annoncée, de justesse mais certaine, qui se transforme en une défaite cuisante et incontestable…
Malgré les magnifiques discours de Barack, Michelle, Bill…
Malgré la mobilisation de Broadway, d’Hollywood et de la plus grande partie de la presse…
Malgré la vulgarité, le mépris, l’ignorance, l’agressivité, les incohérences, les mensonges du candidat vainqueur…
Malgré les sondages, malgré les vœux de la plupart des autres pays…
Malgré, malgré, malgré…
Tout ça doit bien vouloir dire quelque chose. Mais quoi ?
Montée mondiale du populisme ? Sans doute, mais c’est plus compliqué que ça, comme disent les gens qui veulent faire les malins.
Nous aurons dans les heures qui viennent trente six mille analyses savantes qui nous expliqueront pourquoi il était prévisible que personne n’ait rien prévu.
A ces analyses, je n’ajouterai pas la mienne, du moins pas tout de suite.
Ce matin, je dirai seulement que j’espère que les USA n’entrent pas dans une nuit américaine de quatre années.
J’ajouterai que, après cette élection triomphale d’un candidat que nous prenions pour un clown, après le vote du Brexit mené par un autre clown, nous pour qui les élections approchent, nous devons nous méfier des sondages, et ne rien décider  en fonction de ces âneries scientifiques.
Je termine en souhaitant bon courage et bonne chance à mes amis américains.

9 réflexions sur « Edition spéciale »

  1. Cher Philippe,

    Quelle magnanimité!

    Je te remercie d’offrir à nouveau le droit d’asile sur ton site à un modeste déchu de nationalité volontaire ou accidentelle… n’aspirant, comme l’ont recommandé Saint-Paul (eh oui!) et Montesquieu, cet autre grand sage du bordelais (après Montaigne et avant Jupé) qu’à la citoyenneté terrienne (qui n’est pas rien, les multinationales l’ont déjà). J’aurais pu ajouter Kant, le gros calibre teuton, pour faire péter la balance; mon sport favori!

    Effectivement, j’avais bien entendu et fort bien pris ta suggestion de lancer mon propre journal.

    Je reconnais que ta méthode et ta façon de la pratiquer est exemplaire et m’inspirent au plus haut point. Je suis ébahi d’admiration devant ta fidélité au poste!

    Je suis même convaincu que si j’adopte ton rythme à mon projet d’écriture, je finirais par pondre un petit bout de mon magnum opus, encore et toujours dans les limbes, tous les matins.

    Même si je ne suis pas lu, le fait de croire que je puisse l’être éventuellement me forcera à accoucher de quelque chose de nouveau tous les jours. Pour l’instant, je passe des heures, des jours et des mois, voire des années à peaufiner les mêmes lignes de l’avertissement au lecteur inconnu dont Hollande a dû raviver la flamme en cette matinée du 11 Novembre.

    Merci encore pour ta magnanimité d’accueil et ton bon conseil qui prouvent que tu es bien conservateur (position que je respecte) de centre droit et non d’extrême droite! Sarkozy m’aurait dit ‘Dégages!’ il y a fort longtemps.

    Je vais te contacter sur la ligne privée de ta Maison Blanche pour obtenir des avis plus techniques, un peu comme Trump a été voir Obama! Restons modestes!

    Si les chronologues cosmopolites l’emportent un jour, comme je le souhaite, quand ‘Green Witch’ nous donnera l’heure universelle, il sera midi à ta porte, comme dans le reste du monde que le soleil ne s’y soit pas encore levé ou déjà couché!

    Bon vent ou plutôt bonne circumnavigation!!!

    Oh Britania… pum pum polompumpum!

  2. Je crois te l’avoir dit déjà au moins une fois : je ne comprends pas qu’avec une telle plume, un tel engagement intellectuel et un tel lyrisme dans le désir de convaincre, pour pouvoir tout à ton aise vilipender les laquais du capitalisme mondialisateur, les ventriloques de Dieu et autres marionnettes fantoches de la soi-disant civilisation colonialiste occidentale, pour pouvoir librement secouer la table ou la faire rase avant d’y dresser un meilleur couvert, tu n’aies pas encore créé ton propre journal.
    Ceci dit, et même s’il faut y trouver parfois quelques adjectifs désagréables, tes critiques à l’humilité proclamée restent ici les bienvenues.
    Nos échanges m’auront appris au moins deux choses :
    -qu’ils sont totalement impuissants à modifier ou même seulement influencer les positions politiques ou morales acquises
    -qu’il est toujours midi quelque part, que chacun le voit à sa porte et que c’est une question de fuseau horaire. (Pour être exact, ça, je le savais déjà)

  3. Sur le cœur d’un clown…

    Petit retour sur l’édition spéciale du 9 Novembre concernant l’élection d’un clown à la tignasse blonde vénitienne à la maison blanche même si son épouse ne pourra légalement y vivre puisque née à l’étranger… un pays communiste de surcroit!

    Étant ému par le commentaire de Rebecca et 100% d’accord avec celui de Jim, je me garderais de les contester.

    Par contre, n’ayant répondu qu’à la question que me posait Philippe sur mes pérégrinations hors de la voie centrale des autoroutes américaines à cinq bandes qu’il arpente allègrement droit sur ses pneus gonflés à bloc, je me sens obligé de revenir sur quelques aspects qui me semblent beaucoup plus importants.

    Mes modestes propos s’ajoutent, sans doute, aux « trente mille analyses savantes qui nous expliqu[ent] pourquoi il était prévisible que personne n’ait rien prévu. »

    Philippe, refusant avec un bel humour ou une méchante ironie de s’engager dans ce débat l’a fait en contestant mes propos lointains; sans doute, « trop éloignés… » du centre du bassin du Luxembourg!

    J’écris ici en vain, sachant que nos Cartes Écrans Radars respectives se sont construites et figées au cours des trois années qui suivirent notre naissance. Tout survenant, selon Freud, entre le bout de nos lèvres et la pointe des tétons de nos mamans respectives! (Il n’est pas nécessaire d’aller loin pour devenir un éminent sujet de psychiatrie!)

    Ce qui ne m’empêche pas, – c’est mon droit – de prendre mon pied contre celui de Philippe!

    Qu’un ami d’enfance ignore ce qu’a fait son copain pendant sa vie active, surtout s’il la passe très loin du bassin du Luxembourg, je le comprends fort bien. Tzvetan Todorov, dans ses mémoires (‘Devoirs et Délices, une vie de passeur,’ Seuil, 2002) constate, lui aussi, le fait que lorsqu’il lui arrive (rarement, il est vrai) de retourner dans la Bulgarie de son enfance, ses copains d’alors le re-situent immanquablement dans l’univers qu’ils ont partagé, ignorant tout de celui dans lequel le célèbre linguiste, devenu historien, s’est accompli.

    C’est là un parfait exemple de la loi de variété requise d’Ashby qui, transposée sur le plan humain, veut que tous nos interlocuteurs nous réduisent d’emblée à ce qu’ils croient savoir de nous. Évidement, ça marche dans tous les sens et c’est universel! C’est aussi la raison pour laquelle les laquais (ou les conjoints) ne prennent jamais leur maître (ou partenaire) pour des lumières; ayant tout le temps la vessie sous les yeux!

    Oublions l’interpersonnel et venons en aux grandes questions.

    Lecture de l’hémicycle parlementaire (je crois que je la partage svec Philippe):

    Extrème droite: Les clowns du Brexit, Marine Le Pen, Trump et Sarko (qui semble se réjouir aussi de l’arrivée de Trump à la Maison blanche!)
    Droite-Centre: Jupé, le Bordelais consommé avec modération.

    Centre: Cohn Bendit, le maire de Pau… (ils s’entendent comme larrons en foire)

    Gauche Centre: Macron

    Gauche cucu: Hollande et Valls

    Extrème Gauche: les cocos, le ptit facteur et Mélanchon

    Synthèse philosophico politique:

    Les Conservateurs: regroupant le centre et ses ailes gauche et droite.

    Les Révolutionnaires: les vrais parce que ‘internationaux socialistes: Jaurès,
    et les faux, parce que nationaux (anti EU) socialistes: Mélanchon, et les purs…

    et enfin, les Réactionnaires: Le Pen, les artisans du Brexit et Trump chez les civilisés. Chez les Barbares: l’islamisme radical.

    Les acteurs étant campés, voyons les soucis qu’ils prétendent résoudre: le diagnostic et les agendas ou promesses d’actions.

    Je soutiens que le problème central, tant pour les révolutionnaires nationalistes (Sanders ou Mélanchon) que pour les Réactionnaires (Trump, Lepen et Sarko) est l’inaptitude du grand capital et de ses laquais politiciens, technocrates et communiquants à faire accepter la globalisation économique (cause de nombreux espoirs durant les trente glorieuses et un peu après: chute du mur de Berlin, création de l’euro, etc.) par celles et ceux qui ont maintenant et de plus en plus fortement la sensation d’avoir été laissés pour compte ou d’avoir été floués par les grands acteurs de la globalisation économique.

    Les agendas semblables:

    Les réactionnaires (Trump, Brexit, Le Pen, etc.) veulent revenir au temps béni des colonies, tout comme les Islamistes radicaux, réapparus avec la Révolution des Ayatollahs, souhaitent un retour au Grand Califat, plus respectueux de Dieu que de l’argent et plus humain que la brutale globalisation économique. C’est dans cette mythologie que je situe les terroristes islamistes qui ont attaqué le Bataclan et Charlie Hebdo mais aussi, plus loin de Philippe et plus près de moi, les Gays d’Orlando, leurs Collègues de Californie, des soldats canadiens et, mère de tous les attentats récents: Le World Trade Center (beaucoup plus près de chez moi que du bassin du Jardin du Luxembourg).

    À mon humble et respectueux avis, Philippe a la fâcheuse habitude de considérer qu’à toute heure, midi est à sa porte. Ce qu’il découvre quotidiennement n’existait pas ou n’avait pas de raison d’être avant que son condescendant regard ne s’y pose!

    Tout ça pour dire que je maintiens mon amalgame du diagnostic des terroristes islamistes avec celui des enragés et furibonds ‘White Trash’ qui ont élu Trump ou des Anglais frustrés qui ont opté pour le Brexit, des grincheux gars de la Marine comme celui des Indignés, des ‘podemos,’ des ‘Occupy Wall Street’ (de Sanders) ou des cocos franchouillards de Mélanchon.

    J’insiste: L’inéquité des retombées positives et négatives de la globalisation économique et financière crée un mécontentement planétaire qu’exploite a fond les populismes de droite et d’extrème gauche, ultra-nationalistes tous les deux!

    L’erreur des gauches, extrêmes ou pas est de ne pas voir que ce recul des peuples sur leur identité nationale fait le jeu du grand capital. Le Pen, père et sans doute la fille sont financés par des miliardaires. Trump, Grand Capitaliste global, s’auto finance! Wall Street se réjouit de son succès et bande plus que jamais!

    La seule façon de limiter les excès du Grand Capital est de lui opposer les Internationales Socialistes qui ont stimulé l’imaginaire humaniste d’avant la 1ère guerre mondiale. (leur détournement par le stalinisme et le maoïsme les a coulés mais on a eu tort de jeter le bébé avec l’eau du bain!)

    L’éclatement des regroupements supra nationaux via l’annulation des traités sur lesquels ils se fondent et le retour inévitable aux nations relèvent du ‘Divide to Conquer’ de la perfide Albion d’hier et de demain (post Brexit+ USA+ Canada+Australie+NZ, Triompheront des nations divisées, l’Europe ayant éclatée) !

    Les nations dé-solidarisées, rivalisent de séduction pour se donner au Grand Capital. Les peuples de tous les pays désunis se font fourrer comme jamais. En se rabattant sur la nation pour être protégés, les peuples se comportent comme des prostituées soumises au mac du trottoir du quartier (Trump ou Jean-Marie qui savent mettre la main au panier) et se retrouvent, au final, sous la lanterne rouge!

    En espérant que cette modeste lumière ne vous fasse pas rougir mais rugir!

    je reste Truly Yours!

  4. Bon! Comme d’habitude, nous ne percevons pas du tout les mêmes choses de la même façon et nos explications divergent pour ne pas dire s’entrecroisent et s’opposent radicalement!

    Mes propos n’étaient pas personnels pour une fois! Quand je m’adresse à toi, je le dis! Quand je parle des Français en général, je fais un amalgame qui ne t’exclue pas mais admet d’amples différences au sein de cette population.

    Je me souviens qu’au tout début de ta vingtaine tu as fait un tour assez ample des USA en voiture achetée et revendue sur place! Je parlais donc des Français en général, ceux qui aiment bien les États-Unis et ne parlent (dans le monde des universitaires) que du MIT, Harvard, Yale, Berkeley, Stanford… et c’est à peu près tout, Columbia de New York City est parfois évoquée mais c’est à peu près tout.

    Les « tours operators » pour touristes français prévoient New York, parfois Miami mais surtout la Californie avec Hollywood à Los Angeles, et San Francisco… quelques détours par le Grand Canyon et Las Vegas! C’est à peu près tout!

    Puisque tu me demandes d’énoncer les endroits où j’ai vécu dans l’Amérique profonde, évidemment je pense à mes deux années à Iowa-City, ville universitaire perdue dans les champs de maïs et les élevages de porcs. L’iowa est un état clef sur le plan politique interne puisque toutes les campagnes présidentielles y débutent et les orientent quelque peu.

    Ayant appartenu à l’International Communication Association et à l’International Mass Communication Research (qui sont majoritairement américaines) leurs congrès se sont déroulés en de nombreuses grandes villes américaines: Philadelphie, Washington DC, Chicago, San Francisco, San Diego mais aussi Seattle, East Lansing, Michigan (où je suis souvent allé consulter des ouvrages et des collègues) Duke University en Caroline du Nord. Evidemment les Universités de Floride du Sud à Miami.

    J’ai aussi de la ‘belle famille’ en Floride, dans le Nord Dakota, à Détroit (Michigan)… J’ai fréquemment visité Thayer qui déménage souvent. Il est en Caroline du Nord en ce moment (Charlotte) mais il est passé par le Vermont et d,autres États de la Nouvelle Angleterre.

    Je vais souvent à Burlington et Boston où j’ai rencontré Robert Reich (avant qu’il devienne secrétaire d’État au travail du Président Clinton) et des stations balnéaires autour du Cape Cod. Sur le plan politique j,ai assisté à des rallies d’Howard Dean et de Bernie Sanders dans le Vermont… enfin je pourrais écrire des tartines sur mes contacts dans ce pays où mes articles ont été publiés dans des revues ‘scientifiques.’

    IL est évident que depuis mon quart de siècle français j’ai vécu un demi siècle et je ne me suis pas contenté du Canada où j’ai fait des recherches de Saint-Jean Terre Neuve à l’Ile de Vancouver en Colombie Britannique… Dans ce demi siècle, j’ai travaillé pour des universités canadiennes et américaines… j’ai dû souvent mettre en question le contenu de ma Carte Écran Radar pour survivre décemment!

    Même s’il est difficile de ne pas me réduire à mes débuts français… j’ai fait des choses et vue d’autres paysages depuis 1967.

  5. C’est tout simplement effrayant de se dire qu’il y a dans ce pays suffisamment de gens mal informés et peu regardants pour arriver à mettre au pouvoir un raciste xénophobe misogyne anti-gay protectionniste pourri de fric aux 3500 procès!

    Personnellement, je n’ai pas seulement peur de l’avenir incertain qui nous est réservé; j’ai honte de mon pays.

  6. Les Etat-Unis d’Amerique, cette nation en perpétuel devenir depuis 1776, à la recherche constante de ses nouvelles frontières, nous étonne une fois de plus. Mais cette fois, l’Amerique nous emmène vers l’inconnu. Personne ne sait où Trump va mener l’Amérique et avec elle le reste du monde, pas même lui probablement, et probablement pas même Dieu qui doit se dire aujourd’hui « Mon Dieu, qu’ai-je créé là »?
    Je suis d’accord avec René-Jean. Cette grande nation n’est pas que New York, Boston ou la Californie (acquis au parti démocrate historiquement). C’est l’Indiana, l’Ohio, le Nebraska, le Michigan, le Wisconsin, etc. (je connais bien cette Amérique profonde) qui a voté Trump et fait sa victoire par le jeu du système électoral (« electoral votes ») alors qu’Hilary Clinton récolte la majorité des votes populaires (comme Al Gore en 2000 alors que G Bush jr devenait le « president elect » avec moins de voix populaires). On verra!

  7. Par le passé, j’ai eu ma dose de pays étrangers, et j’en ai parlé dans mes petites histoires déjà publiées ici. Cependant, tous ces voyages n’ont pas révélé en moi de vocation d’explorateur, encore moins d’ethnologue, de missionnaire, d’anthropologue, de sociologue ou de psychologue. Je ne suis donc pas certain de faire partie des Français qui voudrait mieux connaître les Etats Unis. Je suis plutôt casanier, je n’ai pas la vie devant moi et je me contente d’aller là où je me sens bien. Paris, New-York, Rome, San Francisco… Je réserve la visite d’Anaheim, de Huma et la banlieue de Detroit pour une autre vie.
    Merci quand même pour la leçon. Je tacherai de m’en souvenir pour la prochaine fois. Pourrais-tu me donner quelques idées sur des sentiers non battus que tu aurais parcourus aux USA ?
    Que tu mettes dans le même panier les clowns de droite et de gauche, c’est ton droit. Que je fasse la distinction entre la gauche et l’extrême gauche ou entre la droite et l’extrême droite, c’est le mien. Et quand je parle du clown qui vient d’être élu, je te rappelle que toutes ses déclarations populistes le classent à l’extrême droite. Et celui-là se moque bien de « l’iniquité scandaleuse et croissante … ».
    Mais en faire l’amalgame avec les clowns terroristes en affirmant qu’ils auraient tous le même diagnostic est une erreur, peut-être due à l’éloignement. Les études menées de ce côté-ci où les bombes explosent montrent qu’il s’agit bien plus souvent d’idéalistes ou d’anarchistes que de victimes de la société inégalitaire (ou inéquitable ?)

  8. Le diagnostic sur lequel se fondent les ‘clowns’ de gauche et de droite comme ceux des terroristes islamiques sont pratiquement les mêmes partout: ‘inéquité’ (le mot n’existe même pas d’où l’impossibilité de voir le problème) scandaleuse et croissante dans la répartition des retombées positives et négatives de la globalisation. Elle engendre, au sein de la grande majorité de la population mondiale, une sensation d’inutilité aussi absolue qu’insoutenable!

    P. S. Si les Français, dans leurs pérégrinations outre Atlantique, voulaient mieux connaître les États-Unis, il serait bon qu’ils sortent un peu des sentiers battus: Boston, New York, Los Angeles, San Francisco! Mais, hélas, lorsqu’on voyage, on a d’yeux que pour ce que l’on a déjà derrière la tête!

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