Les Enfants du Paradis
Marcel Carné – 1945
Arletty, Pierre Brasseur, Jean Louis Barrault, Maria Casarès
3 réflexions sur « Les Enfants du Paradis »
Un mot encore à propos de la chanson qui débute par « les enfants qui s’aiment s’embrassent debout contre les portes le nuit ». Elle a été composée par Prévert pour le film suivant de Carné qui a pour titre « Les portes de la nuit » dans lequel elle est chantée par un chanteur des rues. C’est aussi dans ce film qu’Yves Montant chante pour la première fois la mythique chanson « Les feuilles mortes » (toujours Prévert-Kosma) qui fera le tour du monde. C’est vrai que Marcel Carné a réussi tous ses films extraordinaires d’avant et d’après la guerre grâce à des équipes de tournage exceptionnelles (acteurs, décors, éclairagistes, etc…) qu’il a su constituer, et surtout grâce à une entente parfaite avec Prévert, scénariste et dialoguiste avec toujours une teinte poétique.
Remarquable également, la scène d’ouverture sur le Boulevard du Crime, tournée en studio, sous l’Occupation. Un immense décor de Trauner et une belle virtuosité de caméra.
Encore une chose qui tient une haute place dans mon panthéon (des films cette fois). Et encore des dialogues de Jacques Prévert, qui, par ailleurs, composait à la même époque les paroles de la chanson « Les enfants qui s’aiment » (musique de son compère Kosma).
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Un mot encore à propos de la chanson qui débute par « les enfants qui s’aiment s’embrassent debout contre les portes le nuit ». Elle a été composée par Prévert pour le film suivant de Carné qui a pour titre « Les portes de la nuit » dans lequel elle est chantée par un chanteur des rues. C’est aussi dans ce film qu’Yves Montant chante pour la première fois la mythique chanson « Les feuilles mortes » (toujours Prévert-Kosma) qui fera le tour du monde. C’est vrai que Marcel Carné a réussi tous ses films extraordinaires d’avant et d’après la guerre grâce à des équipes de tournage exceptionnelles (acteurs, décors, éclairagistes, etc…) qu’il a su constituer, et surtout grâce à une entente parfaite avec Prévert, scénariste et dialoguiste avec toujours une teinte poétique.
Remarquable également, la scène d’ouverture sur le Boulevard du Crime, tournée en studio, sous l’Occupation. Un immense décor de Trauner et une belle virtuosité de caméra.
Encore une chose qui tient une haute place dans mon panthéon (des films cette fois). Et encore des dialogues de Jacques Prévert, qui, par ailleurs, composait à la même époque les paroles de la chanson « Les enfants qui s’aiment » (musique de son compère Kosma).